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Saphelec se lance dans le smartphone reconditionné pour les pros
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Saphelec se lance dans le smartphone reconditionné pour les pros

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La PME Saphelec, installée à Sophia Antipolis (Alpes-Maritimes), lance la première plateforme BtoB française de rachat, réparation et vente de smartphones reconditionnés. Un projet qui s'inscrit dans le cadre de la démarche RSE de l'entreprise, entamée depuis 2014.

Jean-Vincent Marin, directeur des marchés publics chez Saphelec, lors de la remise du Prix encouragement du trophée RSE Côte d'Azur 2017 — Photo : Studio Loic Bisoli

Spécialiste des solutions et services télécoms pour les entreprises et deuxième distributeur français indépendant des offres SFR Business, Saphelec (110 salariés, CA 2017 : 15 M€), vient de lancer Simplysmartphone, une plateforme BtoB de rachat et de réparation de téléphones portables et de vente de smartphones reconditionnés. « Aujourd’hui, il n’existe pas en France de plateforme gérant l’ensemble de ces services en BtoB, explique Hervé Mangot, P-dg de Saphelec. Nous avons plus de 13 000 clients et nous livrons 36 000 terminaux par an avec un taux de casse d’environ 15 %. C’est une bonne base pour lancer ce service. » Partir des besoins clients pour lancer de nouvelles offres, c’est une des stratégies payantes de la PME, basée à Sophia-Antipolis, qui gère de nombreuses flottes mobiles pour le compte de ses clients. Après avoir intégré une activité de réparation de smartphones dans les Alpes-Maritimes l’année dernière, suite au dépôt de bilan de son sous-traitant, Hervé Mangot s’est intéressé au rachat de smartphones, dessinant le projet de Simplysmartphone.

« Un cas typique où RSE et business font bon ménage »

« Je ne suis pas sûr que nous aurions lancé cette offre sans notre engagement RSE, estime Hervé Mangot. Notre objectif est de simplifier la technologie pour nos clients et la RSE nous a permis de réfléchir sur l’économie circulaire. C’est un cas typique où RSE et business font bon ménage. » C’est Jean-Vincent Marin, directeur des marchés publics chez Saphelec, qui a le premier attiré l’attention du dirigeant sur la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), une demande de plus en plus prégnante au sein des appels d'offres. En 2014, Saphelec se lance sur le chemin de la RSE dans le cadre du programme Performance globale Paca Est, porté par l’UPE 06. « Cela nous a permis de gagner des appels d’offres significatifs, notamment avec Limagrain et la centrale d’achat des collectivités locales UGAP, témoigne Jean-Vincent Marin, qui a pris la responsabilité du déploiement RSE. Au départ, il s’agissait surtout de structurer ce que nous faisions déjà puis, petit à petit, la démarche a eu un impact sur toutes nos parties prenantes. »

Agilité et innovation

Un comité RSE a ainsi été mis en place dans les neuf agences françaises de Saphelec et, côté clients, la PME communique un reporting RSE sur la base des données collectées, comme les économies carbone réalisées chaque mois grâce à l’utilisation de son service de visioconférence, en lieu et place de réunions physiques. « La RSE nous fait aller vers plus d’agilité et nous permet de mieux innover », estime Jean-Vincent Marin, qui a suivi une formation à l’économie de la fonctionnalité, un nouvel axe de développement pour Saphelec, qui fait partie de la promotion 2020 de l'accélérateur Bpifrance. « Nous allons vers des solutions sans engagement, où le service n’est payé que quand il est utilisé et où le matériel n’est pas gaspillé », précise Hervé Mangot, qui table sur une hausse de 15 % de son chiffre d’affaires en 2018.

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