Rayclame transforme les entreprises en bande dessinée
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Rayclame transforme les entreprises en bande dessinée

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Basée à Puget-sur-Argens dans le Var, Rayclame fête cette année ses vingt ans. Au-delà des logos, plaquettes et autres supports de promotion, l’agence de communication met à contribution le talent d’auteurs reconnus afin de créer des albums de bande dessinée pour les entreprises.

— Photo : Rayclame

Le deuxième tome de Robertet commencera à s'écrire en février pour une parution prévue à la fin de l'année. Il y en aura quatre au total, de 48 pages chacun, consacrés à l’histoire et à l’activité dans le monde de l’entreprise familiale grassoise, devenue un géant du parfum et des arômes alimentaires. Cinq albums donc de bande dessinée, tirés en 2 000 exemplaires en français et 1 000 en anglais. « Robertet est venu à nous il y a plus d’un an pour que nous racontions son histoire de façon réaliste », confie Grégoire Hacot, dirigeant fondateur de Rayclame (CA 2019 : 335 800 €), à l’origine de ces BD.

Du cousu main pour chaque entreprise

« Je suis dingue de BD depuis toujours. En parallèle de l’agence, j’avais monté en 2002 un premier festival de bande dessinée à Roquebrune-sur-Argens où je vis et travaille. Quand il a pris fin en 2011, je voulais continuer à collaborer avec les auteurs qui venaient régulièrement et qui étaient devenus des amis. ». Voilà donc comment des références du neuvième art, une douzaine au total, comme Michel Rodrigue (Nouvelles aventures de Cubitus), Bob De Groot (Léonard) ou Curd Ridel, signent les aventures de Robertet, mais aussi du groupe de transport varois Beltrame (album astucieusement intitulé Le spectre des autocars, en clin d’œil à Tintin), du loueur de véhicules DLM ; du Hameau Dubœuf, œnoparc dans le Beaujolais ou de Marineland à Antibes. « C’est un travail titanesque, cousu main pour l’entreprise. Il faut compter entre six et huit mois entre le premier rendez-vous et la livraison de l’album. Nous avons au moins une journée de réunion durant laquelle nous récoltons un maximum d’informations et de documentation. Nous faisons un repérage photos et proposons ensuite un synopsis au client. La partie historique passe évidemment par différentes phases de validation. L’impression se fait, enfin, chez un des meilleurs imprimeurs belges qui imprime 90 % des bandes dessinées. »
Tout est fait à la main pour que le livre devienne un outil de communication original, que la société offre à ses employés ou à ses clients, ou qu’elle figure dans ses boutiques lorsqu’elle en a. Il faut compter un tirage minimum de 5 000 exemplaires pour que l’album puisse être vendu, comme toute bande dessinée dans le commerce, entre 10 et 12 euros en moyenne.

Du Groupe Pasteur Mutualité à Louis de Funès

Rayclame transforme aussi en BD des collectivités : Puget-sur-Argens, Chambéry, Fréjus, Saint-Raphaël (où Grégoire Hacot organise un festival de la bande dessinée). Les projets ne manquent donc pas. Alors que se prépare une série de cinq tomes sur Roquebrune-sur-Argens, Rayclame va démarrer un album pour le Groupe Pasteur Mutualité à Paris qui devra accompagner l’inauguration cet été d’un pôle de santé majeur à Paris. 2021 verra aussi la parution de 32 pages dédiées à Louis de Funès, pour le musée qui lui est consacré à Saint-Raphaël. Un premier tirage de 10 000 exemplaires est prévu pour le mois de mars.

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