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Quai Sud & Épicerie de Provence : De nouvelles ambitions...
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Quai Sud & Épicerie de Provence : De nouvelles ambitions...

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Les deux sociétés Quai Sud et Épicerie de Provence viennent de s'installer dans 2.500m² locaux à Signes. Ainsi dotées d'un outil de production plus adapté, elles affichent de nouvelles ambitions.
— Photo : Le Journal des Entreprises

Quai Sud et Épicerie de Provence sont deux sociétés différentes. La première existe depuis 1996 et a été reprise en 2002 par Thomas Weller et Caroline Gérin dans le but de l'ériger au rang «de spécialiste de l'aromatisation haut-de-gamme». La seconde, qui se réclame d'un savoir-faire artisanal de confiseur-confiturier, les deux associés l'ont racheté en janvier2007. Les deux entreprises partagent donc la même direction, mais aussi les mêmes locaux, tout juste sortis de terre sur la zone d'entreprises de Signes.




Pas de croissance sans espace

Jusque-là installées à La Farlède, Quai Sud et Épicerie de Provence ont en effet récemment emménagé dans un nouveau bâtiment de 2.500m². Un investissement important pour la direction - 2,5M€ - mais, qui «était devenu indispensable, selon Thomas Weller, qui ne conçoit pas de croissance sans espace». Dotées de ce nouvel outil de production, les deux entreprises prennent en quelque sorte un nouveau départ et affichent de nouvelles ambitions. «Nous plaçons la barre encore un peu plus haut», confie Thomas Weller. L'objectif est d'atteindre les 5M€ de CA en 2010 pour les deux sociétés, contre 3,8M€ réalisés en 2008. Le dirigeant vise aussi d'ici à la fin de l'année l'obtention de la certification ISO 14001, «qui apportera une réelle crédibilité aux produits».




3 marques, 1.400 références

Au programme, des recettes qui ont fait leurs preuves: l'introduction de nouvelles gammes, la multiplication des conditionnements pour toucher de nouvelles cibles et une présence forte sur les salons. Les deux sociétés comptent déjà trois marques, Quai Sud, Quai Sud Bio et Épicerie de Provence et 1.400 références, «ce qui nous permet d'occuper une place unique sur le marché de l'épicerie, du plaisir gourmand». Et, la rentrée 2009 n'a pas dérogé à la règle des lancements: nouvelles tablettes de chocolat emballées dans des sachets zippés ou moulins à sel pour Quai Sud; sortie d'une gamme de sirops de sucre de canne pour Épicerie de Provence. C'est finalement en se plaçant à la place du consommateur et en imaginant pour lui «des recettes et packagings toujours plus inattendus», que les deux entreprises affichent chaque année une croissance de leur CA. Et, malgré la conjoncture, «en 2009 aussi, nous devrions enregistrer une croissance de 10%», explique Thomas Weller. Mais cette progression aurait pu être plus importante car «si nous avons gagné des parts de marché en France, nous sommes en recul à l'étranger car les consommateurs se sont recentrés sur leur production nationale». 35% de leurs ventes sont néanmois réalisées à l'export et à moyen terme, Thomas Weller souhaite porter ce chiffre à 50%.

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