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Pharma & Beauty Group développe un spray anti-Covid
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Pharma & Beauty Group développe un spray anti-Covid

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L’entreprise de cosmétique Pharma & Beauty (CA : 120 millions d’euros), créée par Laurent Dodet et basée à Saint-Chamas, développe depuis plus d’un an et demi un spray nasal, à base d’eau ionisée, qui permettrait une prévention contre le virus du Covid-19. L’entreprise attend la validation pour le commercialiser via une étude clinique encadrée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Laurent Dodet a créé le groupe Pharma & Beauty en 2012 — Photo : D.R.

La société Pharma & Beauty Group (700 salariés ; CA : 120 millions d’euros), basée à Saint-Chamas, est aujourd’hui à la recherche de malades du Covid volontaires pour tester son spray nasal anti-covid et démontrer ses effets sur le virus dans le cadre d’une étude clinique encadrée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Un passage obligé et qui reste une étape essentielle pour valider la mise sur le marché du produit.

Le produit a déjà été testé in vitro au laboratoire P3 de l’IHU de Marseille à la fin 2020. "En 30 secondes de contact avec notre produit le virus a été désactivé à plus de 99,99 %. En mars 2021, nous avons renouvelé un test in vitro, en milieu de saleté, et nous avons obtenu 99,99 % de virus désactivé en une minute", rappelle Laurent Dodet, qui a créé le groupe Pharma & Beauty en rachetant, depuis 2012, six entreprises en difficulté. Le groupe, positionné sur les marchés des compléments alimentaires, de la cosmétique et des dispositifs médicaux, distribue ses produits en pharmacie et parapharmacie. Le spray de Pharma & Beauty repose sur l’eau ionisée, dont Laurent Dodet a acheté voici cinq ans les droits d’exclusivité d’exploitation de ce procédé développé au Japon par le professeur Okajima.

Les propriétés étonnantes de l’eau ionisée

"Les propriétés de l’eau ionisée sont étonnantes. Elle est utilisée en dermo cosmétique dans des brumisateurs agissant contre les imperfections de la peau. C’est une eau alcaline, antimicrobienne. Elle permet de fabriquer des cosmétiques sans conservateur. Elle peut même être bue. Quand j’ai su que le Covid n’aimait pas les milieux alcalins, j’ai pensé que ce produit pouvait avoir une action contre le virus", commente Laurent Dodet, qui ajoute : "Nous sommes des gens sérieux et je crois en ce produit pour lequel nous avons bâti, avec différents partenaires, une véritable étude scientifique afin d’étayer les premiers résultats, de démontrer que le spray peut faire nettement baisser la charge virale du patient et de pouvoir ensuite commercialiser ce nouveau dispositif médical qui peut être efficace sur n’importe quel virus". Au total, depuis deux ans, Pharma & Beauty a investi près de 2 millions d’euros dans le développement de ce spray.

"Notre groupe investit beaucoup dans la R & D, car nous misons sur des solutions très innovantes pour en faire des produits finis. Notre équipe R & D compte une cinquantaine de personnes et nous restons en veille sur toutes les innovations", poursuit le dirigeant dont le groupe vise un chiffre d’affaires de 180 à 200 millions d’euros d’ici à 2025. "Nous nous sommes développés par croissance externe, en rachetant des entreprises en difficulté que nous avons rendues rentables, en parvenant à préserver 100 % des emplois (en 2012, le groupe comptait 60 salariés). Aujourd’hui, nous misons principalement sur une croissance organique de nos activités, dont la principale reste la cosmétique (70 % du chiffre d’affaires, NDLR)". En région Paca, le groupe compte 350 salariés, sur deux entités, à Saint-Chamas et à Signes. Au total, le groupe dispose de douze sites de production, en France, en Pologne, en Russie, en Chine et en Inde.

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