Le groupe Oreca, axé sur la compétition automobile, est présent chaque année aux rencontres Miec. En 2008, il a présenté des pièces en carbone, «représentatives de notre savoir-faire». Pierre Seze, chef d'atelier, confie que l'éco-conception n'est pas largement diffusée au sein du groupe. Néanmoins, depuis la création d'un atelier «matériaux composites», qu'il a supervisé, les processus de fabrication ont beaucoup progressé. Et les gains aujourd'hui se mesurent essentiellement en termes d'amélioration des conditions de travail.
Amélioration de l'hygiène et la sécurité
Ainsi, l'utilisation des «préimprégnés» pour la réalisation de pièces composites a remplacé le procédé par «voie humide». Ce nouveau process «apporte une meilleure performance, mais, remarque Pierre Seze, il a surtout permis d'améliorer, très nettement, les conditions d'hygiène et de sécurité au sein de l'atelier». Fortes de ce constat, les équipes d'Oreca ont largement diffusé cette technique à l'ensemble des ateliers. «Il a fallu réaliser les investissements nécessaires, comme l'achat d'un four ou d'une chambre froide pour le stockage». Ainsi, si les pièces détachées produites par l'entreprise de Signes, font encore appel, pour leur production, à du carbone, leur process de fabrication est plus respectueux de l'environnement. Et peut-être, verrons-nous un jour des pièces automobiles éco-conçues...