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Optimum CIT sur orbite pour conquérir opticiens et audioprothésistes
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Optimum CIT sur orbite pour conquérir opticiens et audioprothésistes

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Portée par une croissance à deux chiffres, la PME seynoise Optimum CIT maintient une politique volontariste d’innovation et d’embauche. Objectif : s’imposer en France et à l’international parmi les leaders de l’édition de logiciels dédiés aux opticiens et audioprothésistes.

Stéphane Feraud et Eve-Marie Jouberteix dirigent l’entreprise seynoise Optimum CIT depuis 2007 — Photo : Optimum CIT

En 2020, l’éditeur de logiciels dédiés aux opticiens Optimum CIT, basé à La Seyne-sur-Mer (Var), a enregistré une croissance record de 47 %, atteignant les 7,3 millions d’euros de chiffre d’affaires, après sept années consécutives d’une croissance à deux chiffres. Ses deux dirigeants, Stéphane Feraud et Eve-Marie Jouberteix, arrivés à la tête de l’entreprise en 2007, ont récolté les fruits d’une forte politique d’innovation, couplée à une modernisation des magasins d’optique sur un secteur désormais "dominé par trois leaders en France, alors qu’il en comptait encore dix-huit au début des années 2010, confie Stéphane Feraud. "L’année 2021 s’annonce sous les mêmes auspices et "nous rapproche un peu plus de notre ambition : devenir leader de notre secteur en France."

Des opticiens aux audioprothésistes

Pour y parvenir, la PME, qui emploie 60 personnes, prévoit une dizaine de recrutements pour l’année, des compétences humaines indispensables pour poursuivre le déploiement de son produit phare, Optimum Live. Ce logiciel, mis à jour régulièrement, s’adapte aux indépendants, comme aux groupements et répond à toutes les réglementations en vigueur, comme aux exigences en matière d’hébergement de données de santé. "Grâce à notre logiciel, les opticiens peuvent gérer leurs stocks, leurs ventes et leur comptabilité, générer des tableaux de bord leur permettant de piloter leurs points de vente. Notre logiciel est également relié à tout l’écosystème métier : prise des mesures, définition des verres, catalogue des fournisseurs, etc. Enfin, il est connecté à la sécurité sociale et aux mutuelles", détaille Stéphane Feraud.

L’interface est aujourd’hui utilisée par 2 600 magasins d’optique (sur un total de 12 000 en France, NDLR), dont quelques chaînes, à l’image d’Atol. Depuis 2020, 900 audioprothésistes ont aussi rejoint le portefeuille d’Optimum CIT, à la faveur de la reprise de l’entreprise aixoise IPA Technologies (10 salariés, CA : 800 000 euros). "Cette opération nous a permis de gagner beaucoup de temps et de prendre place sur le marché des audioprothésistes (5 000 laboratoires en France), qui est très dynamique et intéresse de plus en plus d’opticiens", se félicite le dirigeant.

Un tremplin à l’international

Si le marché français offre encore beaucoup de potentiel, l’éditeur explore aussi des pistes pour se développer à l’international, notamment porté par certains de ses clients, qui ont des points de vente en dehors de l’Hexagone. Optimum CIT entend aussi surfer sur l’excellence française en matière d’optique incarnée par Essilor, le numéro un mondial des verres de lunettes. "Nous suivons le mouvement sur un marché à la fois très réglementé et de plus en plus demandeur de nouvelles technologies", poursuit Stéphane Feraud, qui pense avoir aujourd’hui l’une des meilleures technologies du secteur. L’éditeur compte déjà quelques clients en Europe et en Afrique et cherche désormais à nouer des partenariats avec des distributeurs dans différents pays.

Cette volonté d’expansion accompagne l’emprise grandissante des outils numériques. "La proximité s’est dématérialisée et nous avons su prendre ce tournant en proposant des webinaires réguliers présentant nos nouveautés, des formations à distance (en 2020, nous avons accompagné cinq ouvertures par jour) et une équipe de 15 personnes dédiée au support technique, qui traite plus de 300 appels quotidiens."

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