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Neostep : La spécialiste du pied réduit ses coûts avec l'impression 3D
Toulon # Santé

Neostep : La spécialiste du pied réduit ses coûts avec l'impression 3D

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En croissance régulière de 10%, la société Neostep, spécialiste du pieds depuis 15 ans, adopte la 3D pour réduire ses coûts et faire travailler le Var.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Quinze ans après sa création et trois ans après la refonte complète de sa communication et de son identité, le centre varois de podo-orthèse, devenu Neostep, est arrivé à un nouveau tournant de son histoire. Ses deux dirigeants - Julie Bertolino et Aurélien Debaque - ont décidé de mettre un pied dans le futur et souhaitent se donner les moyens, notamment immobiliers, de poursuivre leur développement.

La 3D, synonyme d'économie et de relocalisation

Dans un monde relativement artisanal, Neostep a fait le choix d'innover. Le centre a déjà adopté la 3D comme solution de diagnostic et projette désormais de fabriquer ses formes orthopédiques, aujourd'hui réalisées en Allemagne au prix unitaire de 40 euros, à l'aide d'une imprimante 3D. « Il s'agirait d'une première en France, qui, au-delà de l'innovation, présente pour nous un double avantage. Nous réduisons d'abord nos coûts par quatre. Sur un volume de 1 500 chaussures réalisées par an, l'économie est loin d'être négligeable. Ensuite, nous confirmons notre positionnement Made In Var puisque nous travaillons l'impression 3D avec le bureau d'étude Adesim, situé à quelques kilomètres », détaille Aurélien Debaque.

Des locaux plus grands pour un nouveau départ

Les deux dirigeants de Neostep espèrent aussi prochainement trouver de nouveaux locaux, « une étape importante devenue indispensable pour poursuivre notre développement », souligne Julie Bertolino. L'entreprise enregistre chaque année une croissance de l'ordre de 10 %. Son équipe d'artisans bottiers travaille avec les établissements et professionnels de santé de Gap à Marseille en passant par Toulon. Demain, Neostep interviendra peut-être aussi dans les Alpes-Maritimes, « où nous avons de la demande... » Mais cela ne pourra se faire sans de nouveaux locaux, permettant ainsi de nouvelles embauches. Les deux dirigeants se disent aujourd'hui prêts à investir à 1 million d'euros dans l'acquisition de locaux, mais ne peuvent que constater, depuis trois ans, la pénurie de bâtiments tertiaires à l'Est de Toulon, secteur exclusif de leurs investigations. « Nos patients nous connaissent en effet sur ce secteur et ne souhaitons pas nous implanter ailleurs et à n'importe quel prix », précise Aurélien Debaque.

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