« Il faut des offres claires auxquelles les gens peuvent s’identifier et qui répondent aux besoins de l’entreprise », explique Maxime Artigues, responsable du Cercle rouge et or de l’Opéra de Nice. L’Opéra de Nice (350 salariés, budget annuel de 22 M€) privilégie la création artistique. Il a créé le Cercle rouge et or en 2003 pour développer le mécénat. Un club qui compte aujourd’hui 35 entreprises partenaires, allant d’Air France et des banques régionales à des PME comme Résistex, Molinard ou les Laboratoires Jyta, et gère un budget de 350 000 €.
« Les ors et le velours de l'opéra, propices au business et au réseau »
« Il est important que tout le tissu local soit représenté et que les gens s’approprient l’opéra comme lieu de vie », précise Maxime Artigues, qui a lancé début 2018 des offres clés en main à partir de 1 000 euros avec des contreparties directes, la prochaine étape étant de permettre la souscription en ligne. L’offre premium, lancée au même moment, associe un mécène à la production complète d’une œuvre, avec un ticket à 50 000 euros. Des actions qui visent à se différencier au sein d’un mécénat culturel très concurrentiel.
« L’opéra a de réels atouts, car les ors et le velours sont propices au business et au réseau », souligne-t-il. Visiter des ateliers de production, assister à une répétition ou des masterclass avec un chef d’orchestre sont autant de rendez-vous proposés aux mécènes, qui se pressent chaque année à la soirée de gala, où se produira en mars prochain le baryton Leo Nucci.