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Les bonnes ondes de Greenerwave
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Les bonnes ondes de Greenerwave

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Lauréate du concours i-LAB 2016, la jeune pousse sophipolitaine développe une solution innovante qui optimise la concentration des ondes existantes à l'intérieur des bâtiments vers les appareils mobiles.

— Photo : Le Journal des Entreprises

A peine née et déjà récompensée. Fondée en novembre 2016, la jeune pousse sophipolitaine Greenerwave fait partie des lauréats 2016 du concours national d’aide à la création d’entreprise de technologies innovantes du ministère de la Recherche, rebaptisé i-LAB. « Une belle marque de confiance, se félicite son cofondateur Eric Labarre. Et un soutien financier (175 K€) qui va nous permettre d’accélérer le développement technologique de notre solution, en renforçant notamment nos efforts de R&D, afin de développer la première génération de produits prévue pour 2017 ».

Le réseau pour tous et partout

Fruit de trois années de recherche fondamentale au sein de l'Institut Langevin (Paris), Greenerwave s'attaque à la problématique de réception des réseaux de communication sans fil 3G, 4G et WIFI. « 90% des données sont consommées à l'intérieur des bâtiments, là où la réception est la plus mauvaise du fait de l'infrastructure même du bâtiment ». D'où le développement d'une solution brevetée, conçue comme un objet réfléchissant pouvant être fixé au mur à l’image d’un cadre photo ou pliée dans un cartable, permettant d’optimiser la concentration des ondes existantes à l’intérieur des bâtiments vers les appareils mobiles (smartphone, tablettes, PC). Et ainsi améliorer la qualité de service des réseaux de communication sans fil, tout en réduisant les puissances d’émissions des antennes et infrastructures WIFI.

Le CNRS investit en numéraire, une première !

Cette technologie prometteuse a déjà séduit le CNRS qui, pour la première fois, a investi en numéraire dans une start-up. Un tour de table conclu en janvier 2016 aux côtés du fonds Kima Ventures pour un total de 500 000 euros. Une avance remboursable du même montant a également été obtenue auprès de Bpifrance. De quoi étoffer l'équipe, de cinq personnes aujourd'hui à 15 d'ici à la fin de l'année, valider le prototypage et la pré-industrialisation de deux premiers produits. À suivre donc...

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