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L’électrostimulation d’Iron BodyFit poursuit sa croissance aux États-Unis
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L’électrostimulation d’Iron BodyFit poursuit sa croissance aux États-Unis

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Le réseau d’électrostimulation Iron BodyFit a vu le jour aux Angles, près d’Avignon en 2015, sous l’impulsion de deux amis, Hadri Jaffal et Johan Ghu. Il compte aujourd’hui une centaine de studios en France et poursuit sa croissance à l’international, notamment aux États-Unis.

Romain Secchiaroli, directeur réseau France d’Iron BodyFit — Photo : DR

En 2022, le réseau de studios d'électrostimulation Iron BodyFit devrait ouvrir sept nouveaux sites à Miami, aux États-Unis, confirmant ainsi le déploiement de la franchise à l'international. Depuis 2019, les deux associés créateurs de l'entreprise, Johan Ghu et Hadri Jaffal, ont en effet choisi de chercher la croissance de leur réseau non seulement en France mais également sur les marchés étrangers.

Une levée de fonds pour conquérir les États-Unis

Un virage international entamé avec des master-franchises en Suisse, en Belgique et au Maroc liées à des opportunités, puis avec l'ouverture de centres au Canada, en Côte d'Ivoire, en Angleterre et aux États-Unis. Le réseau Iron BodyFit (200 salariés, CA 2021 du franchiseur : 1,5 million d'euros), né aux Angles, près d'Avignon, en 2015, compte à ce jour une centaine d'implantations dans le monde.

"Nous nous développons à Miami parce qu'aux États-Unis les salles de sport sont basiques et que le marché du fitness est aujourd'hui autorisé à s'ouvrir à des opérateurs étrangers", confie Romain Secchiaroli, directeur du réseau France. Iron BodyFit a opéré une levée de fonds d'1,4 million d'euros en 2021 auprès d'une centaine d'investisseurs pour poursuivre son développement sur le territoire américain.

80 % des franchisés en reconversion professionnelle

Au-delà de l'export, c'est également en France que la développement de l'entreprise se poursuit. De 2020 à 2021, Iron BodyFit a enregistré 38,8 % de croissance de son chiffre d'affaires. "Nous avons essayé de prendre à contrepied les systèmes classiques de franchise. Nous ne prélevons que 2 à 3 % de royalties. Pour installer un studio, il faut compter 150 000 euros et le franchisé peut n'avoir que 20 000 euros d'apport. Nos franchisés sont en outre à 80 % issus d'une reconversion professionnelle", détaille Romain Secchiaroli. Selon le dirigeant, la rentabilité est atteinte dès le deuxième mois d'exploitation. "Pour fonctionner, un franchisé a besoin de 250 adhérents. 59 % de ces derniers renouvellent leur adhésion après douze mois. Nous offrons des séances d'essai gratuites et, en moyenne, nous avons un taux de transformation de 35 % dès la première séance", poursuit-il.

Ayant choisi le code APE 9604Z du secteur du bien-être, Iron BodyFit n'a pas subi les confinements à l'inverse des salles de sport. Ainsi, l'enseigne a continué à séduire de nouveaux adeptes, notamment les femmes qui composent 80 % de la clientèle.

Côté concurrence, un autre réseau, Bodyhit, utilise le même concept d'électrostimulation qu'Iron BodyFit. "Ils ne sont pas positionnés sur le même créneau et visent davantage les sportifs. Nous misons sur les personnes ne pratiquant pas forcément de sport. Sur un marché comme l'Allemagne, il existe 1 300 points de vente d'électrostimulation. En France, viser à terme 300 à 500 studios est tout à fait réaliste", assure Romain Secchiaroli.

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