Les Théâtres (20 000 abonnés, 200 000 spectateurs) qui regroupent quatre théâtres situés à Marseille et à Aix-en-Provence (Le Grand Théâtre de Provence, le théâtre du Jeu de Paume, le Gymnase et les Bernardines), tous dirigés par Dominique Bluzet, ont créé en 2009, l’Assami, une structure associative de mécénat rattachée aux Théâtres, qui mène des projets pédagogiques et sociaux dans l’objectif de rompre l’isolement de certains publics, et d’offrir la culture à tous, en faisant appel à des financements privés d’entreprises et de particuliers. "En 2014, nous avons également doté l’Assami d’un fonds de dotation permettant d’ouvrir les champs d’action de l’association à des projets s’inscrivant dans le cadre de l’intérêt général", confie Olivia Modesti, responsable de l’Assami. "Nous pouvons également soutenir des opérations se déroulant hors des théâtres, comme des concerts et des spectacles dans les hôpitaux ou les maisons de retraite. Nous intervenons également auprès du jeune public, notamment dans les collèges", poursuit-elle. Chaque année, l’Assami réalise cinquante actions sociales et pédagogiques, offre 600 places de spectacle et touche près de 4 500 personnes.
Un réseau d’acteurs engagés
"Les théâtres doivent avoir des relations avec les entreprises. Les comités d'entreprise représentent une part importante de nos abonnés. Au travers de l’Assami, les chefs d’entreprise peuvent certes inviter des clients aux représentations, mais notre ambition est plus large. Nous voudrions les faire s’impliquer davantage en accompagnant nos théâtres dans une démarche militante, notamment auprès de publics empêchés", confiait Dominique Bluzet. "Une entreprise qui intègre l’Assami, intègre un club, un réseau d’acteurs engagés. C’est l’occasion pour les dirigeants de se retrouver et d’accéder à des informations premium. Nous avons toutes les tailles d’entreprises, du grand groupe national à des structures plus locales. Tout dépend de l’appétence du dirigeant pour les projets que nous pouvons proposer. Une action de mécénat, ce sont des rencontres et des coups de cœur. Cela prend du temps, c’est un long travail relationnel. Avec le développement de la RSE, les chefs d’entreprise ont de plus en plus envie d’investir sur le territoire", ajoute Olivia Modesti.
