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La start-up de la silver économie Mon Émile boostée par la crise sanitaire
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La start-up de la silver économie Mon Émile boostée par la crise sanitaire

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Start-up de la silver économie lancée en 2019 pour étoffer l’offre de services des résidences séniors et Ehpad, Mon Émile a dupliqué une structure associative, apportant sa réponse solidaire à l’isolement des personnes âgées, lors de la crise sanitaire. En 2021, l’entreprise veut passer à la vitesse supérieure et a déjà recruté une quarantaine de conseillers indépendants.

Emile Brin, dirigeant de Mon Emile Business. — Photo : DR

C’est en janvier 2019 qu’Émile Brin se lance dans l’entrepreneuriat et crée Mon Émile Business pour proposer aux résidences séniors et Ehpad une offre d’animation, de conciergerie et d’intégration locale. Un an plus tard, la crise sanitaire du Covid a « renforcé la pertinence de notre projet, visant à rompre l’isolement des séniors », souligne l’entrepreneur. Elle le pousse aussi à créer une structure associative, « de nombreuses personnes ayant spontanément proposé leur aide pour répondre à l’urgence matérielle et émotionnelle de la crise », ajoute Émile Brin. En un mois, l’association Mon Émile, soutenue par des structures privées et des fondations, comme Sérénité Viager, Malakoff Humanis ou Ramsay Santé, compte 500 bénévoles. Aujourd’hui, elle en regroupe 3 200, présents sur toute la France, apportant une aide à 2 700 personnes dans leurs tâches quotidiennes.

Une visibilité accélérée

Depuis une année, cette offre solidaire s’est substituée à toute démarche commerciale, impactant Mon Émile Business dans son développement économique. Néanmoins, elle a aussi été bénéfique pour le projet d’entreprise d’Émile Brin, qui a gagné en retour une notoriété, qui devrait lui permettre d’accélérer en 2021. « Nous avons été très actifs pendant toute l’année 2020, malgré la crise sanitaire. Nous avons gagné en visibilité et allons en récolter les fruits dès cette année », confie le jeune entrepreneur.

Mon Émile Business intervient déjà auprès de quatre résidences, en Île-de-France, à Toulouse et en région Paca. « Nous travaillons avec des groupes comme Domitys ou Arpavie et nous devrions rapidement compter 10 à 12 résidences en portefeuille pour un chiffre d’affaires de 150 000 euros », ajoute Émile Brin, qui a lancé le recrutement de conseillers indépendants, en charge de faire le lien entre les résidences clientes de Mon Émile Business et leur tissu local.

Un développement national

Ils sont déjà une quarantaine, de la région Sud à la région parisienne en passant par l’Auvergne-Rhône-Alpes ou l’Alsace. « Ainsi, nous serons prêts lorsque nous aurons convaincu de nouvelles résidences d’être accompagnées sur leur offre de services aux résidents et leur intégration locale », se félicite Émile Brin. Le dirigeant prévoit aussi des recrutements pour structurer son entreprise et développer de nouveaux événements (lorsque cela sera possible) visant à rompre l’isolement des personnes âgées.

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