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La Banque Populaire Méditerranée affiche des résultats stables en 2020
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La Banque Populaire Méditerranée affiche des résultats stables en 2020

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La Banque Populaire Méditerranée a bien résisté en 2020, stabilisant son produit net bancaire à 370 millions d’euros. La "BP Med" a octroyé 12 000 prêts garantis par l’État pour près d’1,2 milliard d’euros. Elle se prépare à accompagner les entreprises du territoire pour lesquelles la saison estivale sera décisive.

Sabine Calba a pris la direction générale de la Banque Populaire Méditerranée en avril 2021 — Photo : Greg Gonzalez/BPCE

En 2020, la Banque Populaire Méditerranée (2 187 collaborateurs, 204 agences dans les Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Drôme, Gard, Hérault, Var, Vaucluse, Corse et Monaco) est parvenue à dégager un produit net bancaire (l’équivalent du chiffre d’affaires) stable autour des 370 millions d’euros et un résultat net à 53 millions d’euros, en progression de 1,5 % malgré un coût du risque élevé.

Un record de 5 milliards d’euros de crédits

Des résultats obtenus "grâce notamment aux actions menées sur la maîtrise des frais généraux", décrypte Sabine Calba, directrice générale de la "BP Med" entrée en fonction en avril, qui évolue depuis 25 ans au sein de Banque Populaire. En 2020, la banque régionale a distribué 1,2 milliard d’euros de prêts garantis par l’État et une "petite centaine de millions d’euros" depuis début 2021. "Nous avons délivré du PGE mais pas seulement, indique la nouvelle dirigeante. Nous avons été sur tous les fronts avec un chiffre record de 5 milliards d’euros de crédits distribués. 30 000 nouveaux clients nous ont rejoints ainsi que 8 700 nouveaux sociétaires. Nous sommes dans une volonté de développement."

Un plan stratégique en cours

À ce jour, 7 % des clients ayant souscrit un PGE ont choisi de le rembourser, quand 78 % d’entre eux ont opté pour un amortissement sur cinq ans, soit la durée maximale. "Nos clients jouent la carte de la sécurité", analyse Sabine Calba. Car la visibilité demeure floue pour chacun. "Nous avons l’impression que tout est en stand-by", reprend la directrice générale. "On attend de voir ce qui va se passer : Comment va se dessiner la reprise ? Quels seront les comportements de consommation ? Il faudra rapidement changer les craintes liées aux incertitudes en une spirale vertueuse. Nous voulons cultiver l’enthousiasme, sans être naïfs. Nous essayons de nous projeter de manière positive mais ce n’est pas simple."

Pour autant, "même si toutes les entreprises ou presque ont pu à peu près passer la crise vaille que vaille, la saison estivale va être décisive, prévient Philippe Henri, président du conseil d’administration de la BP Med, dont le siège se situe à Nice. Il faut pérenniser la dynamique qui se dessine pour favoriser l’investissement et la consommation."

L'établissement bancaire régional, né il y a bientôt cinq ans de la fusion des Banques Populaires Côte d'Azur et Provençale et Corse et de la Banque Chaix à Avignon, prépare un plan stratégique de développement dont il dévoilera prochainement les grands axes.

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