
Après avoir finalisé un vaste plan d’investissement de 50 millions d’euros en 2020, le site varois du groupe pharmaceutique Ipsen a engagé de nouveaux travaux pour un montant total de 24,9 millions d’euros. Ce projet, baptisé "Signes 2022" permettra à l’usine de Signes, qui emploie 300 collaborateurs, de relocaliser en France la production d’un anticancéreux.
Consolider un savoir-faire majeur en France
Ces investissements permettront d’établir sur le site de Signes "les différentes étapes de production de ce médicament dans le cancer du pancréas qui sont actuellement réalisées par quatre laboratoires différents situés dans trois États sur deux continents", explique Sandrine Garcia, responsable du site. Cette opération a bénéficié d’une subvention d’un montant de 800 000 euros dans le cadre du plan de relance pour la dernière phase de travaux de six millions d’euros et a été officialisée vendredi 7 mai par la ministre déléguée à la transformation et à la fonction publique, Amélie de Montchalin, alors en déplacement dans le Var. "Grâce à cette aide, nous avons pu réaliser des choix technologiques que nous n’aurions pas forcément faits", souligne la directrice.
Le site varois, spécialisé dans la production de formes injectables en oncologie et maladies rares et créé en 1990, est "un site sur lequel le groupe investit énormément", se félicite Sandrine Garcia. Le plan 2020 avait permis de doubler les capacités de production, de diversifier la production et de maintenir l’activité. Ce nouveau programme permettra au groupe de pérenniser un savoir-faire à haute valeur ajoutée sur le territoire national.