Pour cette 21e édition du concours i-Lab, 75 lauréats ont donc été désignés par un jury national, parmi 468 candidatures.
Les Alpes-Maritimes et Sophia Antipolis en force
Les entreprises innovantes azuréennes se sont particulièrement distinguées puisque cinq d’entre elles figurent au palmarès : Mycophyto (solutions basées sur la synergie entre les plantes et les champignons mycorhiziens), My Datamodels (solution de machine learning pour small data) et EasyGaN (substrats avancés pour le marché du Nitrure de Gallium sur Silicium) sont toutes trois implantées à Sophia-Antipolis. Née dans la technopole mais hébergée aujourd’hui dans la pépinière InnovaGrasse, Bioceanor (première station météo sous-marine connectée) ainsi que la niçoise Exacture (jumeau digital pour anticiper les effets d’un médicament sur un patient) font également partie des start-up lauréates.
Dans le reste de la région, les jeunes pousses marseillaises WitMonki (solutions pour améliorer la prise en charge et la prévention des pathologies cardiaques) et Byond (IA au service des laboratoires de biologie médicale) figurent sur la liste. De même que le projet GANIPS et son circuit intégré GaN de puissance pour réaliser un chargeur universel 6 fois plus efficace et 6 fois plus compact qu’un chargeur classique avec du silicium.
2008 entreprises créées en 20 ans
Chacun peut reçoit une subvention pouvant aller jusqu'à 60 000 €. Le concours i-Lab a pour objectif de détecter et faire émerger des projets de création d’entreprises s’appuyant sur des technologies innovantes et de favoriser le transfert des résultats de la recherche vers le monde socio-économique. Depuis sa création en 1999, il a permis la création de 2008 entreprises avec un taux de pérennité observé de 63% pour les entreprises lauréates d’âge moyen de 9 ans. Certaines d’entre elles ont été rachetées par de grands industriels.