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Galderma : l'Etat donne son « feu vert pour la dernière ligne droite »
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Galderma : l'Etat donne son « feu vert pour la dernière ligne droite »

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Jean-Pierre Floris, délégué interministériel aux restructurations d'entreprises, et Patrice Ivon, conseiller mutations économiques et santé au travail, se sont rendus le 5 juillet sur le site de Galderma, à Sophia-Antipolis (Alpes-Maritimes), pour vérifier que le plan de reprise proposé par Nestlé Skin Health est satisfaisant pour les salariés comme pour le territoire.

— Photo : C. Henry

« L'Etat regrette la décision de Nestlé de se retirer de Sophia-Antipolis, alors que la société avait bénéficié d'une importante aide pour ses activités de recherche, mais est satisfait de l'attitude très respectueuse des syndicats et de la direction. Nous sommes aujourd'hui près d'une conclusion avec aucun salarié laissé-pour-compte », annonce Jean-Pierre Floris, délégué interministériel aux restructurations d'entreprises, qui s'est assuré en personne, le 5 juillet, que la solution proposée par la direction de Nestlé Skin Health préserve le maximum d'emplois pérennes sur le site.

Le laboratoire suisse Galderma, propriété du groupe Nestlé, avait annoncé en septembre dernier vouloir se retirer du site de Sophia-Antipolis, dans le cadre d'une réorientation stratégique des activités de recherche du leader mondial de la dermatologie (1,6 milliard d'euros de chiffre d'affaires, 5 000 salariés), qui souhaitait donner la priorité aux nouvelles technologies biologiques et synthétiques, une expertise qui échappait au centre sophipolitain spécialiste des traitements topiques administrés sous forme de crème.

300 postes pérennisés

Jean-Pierre Floris, Patrice Ivon, conseiller mutations économiques et santé au travail, et la direction de Nestlé Skin Health ont confirmé les informations communiquées en juin, à savoir la reprise de 300 postes par quatre entreprises française, allemande et américaine, travaillant dans le secteur pharmaceutique. Les repreneurs potentiels, qui ont pour certains déjà commencé à publier des postes et faire passer des entretiens, devraient se faire connaître d'ici la fin du mois.

La validation des plans de reprise par les services de l'Etat permet à la direction de Nestlé Skin Health d'accélérer la signature des accords de reprise, qui doivent garantir l'emploi et la rémunération pendant deux ans minimum des salariés repris. L'objectif est que les repreneurs soient opérationnels sur site au 1er octobre 2018.

Le foncier en négociation

Le reste du personnel - environ 550 personnes travaillaient sur le site de Sophia-Abtipolis - est en cours de repositionnement professionnel : 120 personnes ont signé un CDI dans une autre entreprise, 30 personnes ont accepté une mutation au sein de Nestlé, 50 personnes se sont positionnées sur des formations pour une reconversion professionnelle et quelques salariés se sont mis à leur compte ou s'orientent vers des aménagements de fin de carrière.

Le foncier reste pour l'instant la propriété du groupe Nestlé, qui étudie des offres de rachat privées et publiques. La communauté d'agglomération de Sophia-Antipolis avait indiqué qu'elle ferait le nécessaire pour qu'un bioparc, autour des nouvelles activités implantées sur le site de Galderma, puisse voir le jour.

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