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Easyparapharmacie veut fidéliser ses clients issus du confinement
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Easyparapharmacie veut fidéliser ses clients issus du confinement

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À l’image du e-commerce en général, la crise sanitaire aura bénéficié au site de parapharmacie niçois Easyparapharmacie (64 collaborateurs, CA 2020 : 40 M€). L’entreprise doit désormais accompagner ses nouveaux clients afin de pérenniser leurs habitudes d’achats en ligne.

— Photo : Easyparapharmacie

Un chiffre d’affaires de 27,7 millions d’euros en 2019. De 40 millions d’euros en 2020. L’effet Covid est là, indéniable, comme pour l’ensemble du e-commerce. Durant cette année pas comme les autres, Easyparapharmacie a même connu des pics de croissance à trois chiffres, comme en novembre dernier. « L’effet du deuxième confinement a été supérieur au premier », analyse Gaëlle Dauger, directrice générale de l’entreprise niçoise. « Les nouveaux acheteurs sont revenus. Les masques ont évidemment fait partie du top des ventes, mais il y a aussi eu un effet sur des produits comme les compléments alimentaires. Par exemple les ventes de vitamine C liposomale ont explosé et le mot n’est même pas assez fort. Nous en avions vendu 45 unités en 2019 contre 3 800 cette année ! Parce qu’il a été dit que c’était bien pour renforcer son système immunitaire. »

20 000 produits référencés

Pour autant, Easyparapharmacie n’a pas attendu la crise sanitaire pour connaître le succès. L’entreprise est créée par des pharmaciens et des logisticiens, rapidement rejoints par des professionnels du e-commerce, en 2007, autant dire la préhistoire du commerce en ligne. Aujourd’hui, elle compte 20 000 produits référencés qu’elle a expédiés dans toute l’Europe depuis des locaux à Carros, et pas moins de 600 marques. Du made in France pour la très grande majorité, des laboratoires les plus renommés aux TPE modèles en matière de circuit court, comme Clémence & Vivien, marque vegan et green ou les Tendances d’Emma qui fabrique des carrés de coton ou de bambou lavables.
Mais sa valeur ajoutée, l’entreprise la place dans la qualité de son site internet (qui existe en français, en anglais, en espagnol et en italien) ainsi que dans le conseil, que ce soit en matière de beauté ou de santé. « Nous accompagnons la famille au sens large, de la future maman au nouveau né, en passant par le senior, et même l’animal de compagnie. Très tôt, le consommateur a pu trouver des informations propres à ses besoins, personnalisées, sans parti pris, que ce soit sur notre blog, nos réseaux sociaux, sur le site, par téléphone. Nos équipes ont une réelle expertise, notre personnel est formé, il est garant du bon conseil. »

Un marché protectionniste

Ex start-up qui serait née « sur un coin de table à la fin d’un repas », la PME compte désormais 64 collaborateurs, salon de coiffure compris. Il lui est en effet obligatoire d’être adossée à un commerce physique, en l’occurrence un salon de coiffure du centre-ville niçois ainsi qu’à une pharmacie à Saint-Laurent-du-Var, pour pouvoir vendre certaines grandes marques. « La parapharmacie est un marché très protectionniste. Mais ça nous protège d’Amazon ! Le taux de pénétration des produits de parapharmacie est très faible en ligne, de l’ordre de 5 %, hors période Covid, alors qu’il doit être d’au moins 30 % pour le prêt à porter. La plupart des gens ont une pharmacie à trois minutes de chez eux. Certains sont encore étonnés qu’on puisse acheter de la parapharmacie en ligne. » C’est ce défi que devra relever Easyparapharmacie lors de cette nouvelle année : digérer cette supercroissance de 2020 et surtout fidéliser ces nouveaux consommateurs. Viendra seulement ensuite l’heure de nouveaux projets.

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