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Cyclisme : la marque d’accessoires Ekoï veut devenir européenne
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Cyclisme : la marque d’accessoires Ekoï veut devenir européenne

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En une quinzaine d’années, la marque Ekoï, créée par Jean-Christophe Rattel à Fréjus, s’est hissée sur la plus haute marche du podium du marché français des accessoires cyclistes moyen et haut de gamme. Elle veut désormais conquérir l'Europe et les Etats-Unis.

Jean-Christophe Rattel, dirigeant fondateur d'Ekoï — Photo : Paul Humbert

Les stars du Tour de France 2017, au premier rang desquels le Français Romain Bardet, portent la marque Ekoï. Sur toutes les routes de l’Hexagone, les cyclistes amateurs roulent aussi en Ekoï… En une quinzaine d’années la marque, créée par Jean-Christophe Rattel, s’est hissée sur la plus haute marche du podium du marché français des accessoires cyclistes moyen et haut de gamme.

À la conquête de l’Europe… et des États-Unis

Désormais, Ekoï veut devenir européenne. « Nous sommes présents dans chaque pays européen à travers un correspondant local natif du pays. Nous développons partout nos ventes de façon importante, notamment en Allemagne, Espagne, Italie ou Angleterre. D’ici à deux ans, nous pouvons raisonnablement penser que nous occuperons la première place sur le marché européen », détaille le dirigeant. L’entrepreneur espère ainsi porter la part de chiffre d’affaires réalisée à l’export de 30 à 50% à l’horizon 2019.

« Quand ce pari européen sera réussi, nous mettrons alors le cap vers les États-Unis, un marché déjà sensible à notre présence sur les tours de France, d’Italie et d’Espagne et qui représente pour l’heure 150 000 euros de chiffre d’affaires ». Jean-Christophe Rattel ne veut surtout pas griller les étapes. Pour lui, la prudence s’impose dans un univers dominé par de grands groupes : « certes, nous grandissons vite mais nous devons conserver l’agilité d’une PME et la maitrise de cette croissance, qui avoisine les 30% chaque année ».

La marque des champions

Cette croissance repose sur une présence forte sur Internet, mais aussi sur la confiance d’athlètes de talent. Ainsi, Jean-Christophe Rattel n’oublie jamais de dire que la « vraie vie » d’Ekoï a commencé sur le web en 2008 avec l’ouverture de la boutique en ligne, qui représente aujourd’hui 95% du chiffre d’affaires.

Le cycliste français Romain Bardet sur la ligne d’arrivée de la 12e étape du Tour de France 2017.
— Photo : TDWSport

Mais c’est bien sur les podiums et dans les pelotons des plus grandes courses cyclistes que la marque est réellement sortie de l’ombre. Ses casques protègent les cyclistes de l’équipe AG2R, emmenée par Romain Bardet, arrivé troisième du dernier Tour de France. Ses lunettes sont portées par l’Italien Fabio Aru. Ses produits accompagnent les coureurs de l’équipe belge Quick Step, « qui est aujourd’hui la meilleure équipe du monde avec 60 victoires de prestige au compteur et une dizaine de stars de pays différents », se félicite Jean-Christophe Rattel. Et d’ajouter : « à chaque victoire d’un cycliste qui porte nos couleurs, nos ventes en ligne décollent, en particulier dans son pays d’origine, là où il a ses premiers fans ».

Le sponsoring est gagnant/gagnant. Il apporte à Ekoï une notoriété internationale. Il pousse aussi les salariés de la marque à développer des produits toujours plus innovants pour satisfaire les athlètes qui portent ses couleurs. Ces innovations se déclinent ensuite auprès des amateurs, qui peuvent désormais s’équiper Ekoï de la tête aux pieds… Et, qui ont déjà été rejoint par de nombreux triathlètes et depuis peu par des adeptes de la course à pied, « un marché sur lequel il était pour nous assez naturel d’aller ».

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