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Crosscall : Développement à l'international
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Crosscall : Développement à l'international

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La société Crosscall, basée à Aix-en-Provence, va élargir courant janvier sa gamme de portable ultra-résistants. Le leader de la technologie mobile outdoor poursuit par ailleurs en 2017 sa stratégie de conquête des marchés export en accentuant son développement en Europe.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Crosscall a vu le jour en 2009, créée par Cyril Vidal. Ce passionné de sports extrêmes (Funboard, jet ski, snow...), qui ne parvenait pas à trouver de smartphone qui soit conciliable avec ses différentes activités, a ainsi un jour décidé de créer sa propre marque de smartphone dédiés à l'outdoor. « En 2009, je suis alors parti en Chine et j'ai passé des accords industriels avec des usines capables d'assembler des téléphones selon nos propres cahiers des charges », confie-t-il. Il choisit alors de se lancer dans l'aventure de la création d'entreprise et fonde Crosscall, dont l'objectif est de concevoir des portables adaptés aux environnements hostiles et imprévisibles (eau, pluie, vent, poussière, choc...) que rencontrent les sportifs et les professionnels de terrain. « Toute la partie conception, développement et design des produits est réalisée en France, dans nos locaux, à Aix-en-Provence. Les produits sont ensuite fabriqués par nos usines partenaires en Chine et nous prenons en charge toute la partie marketing et vente », explique le dirigeant. Depuis la création de Croscall, l'entreprise a d'ores et déjà vendu près d'un million de portables.

15 à 20 % sur les marchés étrangers

Crosscall a commencé son développement sur les marchés étrangers voici maintenant deux ans. « Nous réalisons ainsi 15 à 20 % de notre chiffre d'affaires en Europe, dans différents pays, tels que l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, le Bénélux et la Suisse ». En 2017, Crosscall envisage de poursuivre sa croissance à l'export et de se positionner dans huit nouveaux pays, notamment en Europe, mais également sur le continent africain. « Nous devrions passer à près de 40 % de notre CA à l'export. L'objectif est clairement de nous positionner dans le monde entier durant les prochaines années », ajoute-t-il. Pour son développement sur les marchés étrangers, Crosscall créée des bureaux dans les différents pays. « Nous ne travaillons pas par l'intermédiaire de distributeurs. La marque doit être très présente. Nous nous installons ainsi en propre. En tant que marche certifiée Google, nous nous devons d'être réactifs et d'être irréprochables pour nos clients et nos partenaires ». Sur l'Hexagone, les smartphones de Crosscall sont commercialisés via quatre réseaux. D'une part, chez les opérateurs de téléphonie (Orange, SFR et Bouygues telecom). « Nous sommes ensuite distribués dans le domaine du sport, par Decathlon notamment. Nous sommes enfin présents dans la grande surface spécialisée de type Fnac, Boulanger ou Darty ». Au total, ce sont plus de 2.500 points de vente qui distribuent les produits de Crosscall. « La part de chiffre d'affaires réalisée auprès des opérateurs va naturellement augmenter. Notre croissance va ainsi être tirée par celle des opérateurs. Nous ne sommes en boutique que depuis deux ans ».

Le tout dernier portable que va présenter Crosscall courant janvier allie design, capacité technique et usage outdoor. « Il a un côté très " stylé "... Nous sommes dans un produit fun. Nous n'avons pas de concurrence sur notre créneau, hormis les coques et protections mais ce sont des accessoires qui finissent par dénaturer le portable », poursuit le dirigeant, qui, depuis un an s'est associé avec Georges Deniau, ancien directeur général de Samsung France. « Il tire l'entreprise vers le haut, notamment grâce à sa connaissance du marché des opérateurs de téléphonie ».

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