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Corania ouvre une filiale aux États-Unis
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Corania ouvre une filiale aux États-Unis

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Le parfumeur marseillais Corania vient d'ouvrir une filiale aux États-Unis. Son dirigeant Laurent Cohen espère réaliser 15 à 20 % de son chiffre d'affaires outre-Atlantique d'ici à trois ans.

Laurent Cohen, dirigeant de l'entreprise marseillaise Corania — Photo : Corania

Présent dans 48 pays à travers des importateurs qui le représentent, le parfumeur marseillais Corania (42 salariés pour un chiffre d'affaires de 10 millions d'euros) compte depuis le mois de juin une filiale aux États-Unis. La décision a été mûrement réfléchie par son dirigeant Laurent Cohen : « Nous nous sommes rendus compte que pour réussir outre-Atlantique, nous devions nous y implanter ».

Une entreprise ouverte sur le monde

La conquête de marchés à l'international est inscrite dans l'ADN de cette entreprise fondée en 1934, qui a fait ses premiers pas hors de France avant de s'intéresser au marché tricolore à partir de 2004. Aujourd'hui, le parfumeur, bien connu pour ses marques Solinotes ou Arno Sorel et ses parfums sous licence (All Blacks) réalise 50 % de son chiffre d'affaires à l'export. Son intérêt pour le marché américain remonte à 2012. « Nous avons fait des salons, rencontré des clients. Puis dès 2015, nous avions une gamme bien adaptée à ce marché », raconte Laurent Cohen.

Une implantation en deux temps

Alors Corania commence par prendre un entrepôt chez un logisticien et l'entreprise s'appuie sur un représentant. « Très rapidement, cela a bien fonctionné. Les chiffres sont devenus de plus en plus importants, les enseignes, de plus en plus nombreuses à manifester leur intérêt ». En juin dernier, Corania ouvre une filiale à Miami, en Floride : « La côte Est est la plus accessible, la Floride propose des avantages fiscaux que d'autres États n'ont pas et abrite un certain nombre d'entreprises du monde du parfum », détaille le dirigeant.

Et ce n'est pas l'arrivée de Donald Trump au pouvoir qui aurait pu faire changer d'avis Laurent Cohen : « certes, cela fait toujours peur… Mais prendre des risques fait partie du savoir-être des entrepreneurs et nous espérons bien être encore présents aux États-Unis après Trump ». Corania ne voulait pas se priver de ce marché à la fois gigantesque et « facile d'accès ». L'entrepreneur espère réaliser 15 à 20 % de son chiffre d'affaires outre-Atlantique d'ici à trois ans.

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