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Chez Cartesiam, l'activité commerciale redémarre
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Chez Cartesiam, l'activité commerciale redémarre

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Alors que le confinement était arrivé au plus mauvais moment pour la start-up toulonnaise Cartesiam, celle-ci est néanmoins parvenu à « limiter la casse ». Son dirigeant Michel Rubino entrevoit aujourd’hui les premiers signes d’une reprise d’activité commerciale.

François de Rochebouët, Michel et Joël Rubino et Marc Dupaquier, les quatre associés de Cartesiam. — Photo : Cartesiam

Alors que la start-up toulonnaise Cartesiam, présente en France et aux États-Unis, venait de lancer sa solution logicielle d’intelligence artificielle NanoEdgeAI Studio et avait suscité l’intérêt de nombreux industriels à travers le monde, la crise liée au coronavirus a stoppé net son activité commerciale.

Malgré cela, Cartesiam est restée actif. La start-up s’est vue décerner le prix de l’innovation de l’édition 2020 du prix des technologies numériques de Telecom Paris Alumni. Elle a, dans le même temps, signé un partenariat avec Lacroix Electronics (3 300 salariés, 328 M€ de CA), qui proposera à ses clients l’offre de production d’objets électronique connectés pour le marché de la maintenance prédictive. Et ses équipes de R & D, en télétravail, ont développé une nouvelle version de la solution NanoEdgeTM AI Studio pour le compte de STMicroelectronics. La start-up toulonnaise a aussi ouvert une représentation à Munich, en Allemagne : « Nous avons un apporteur d’affaires sur place et si le marché répond présent, nous créerons une filiale cet automne », confie Michel Rubino, l’un des quatre associés fondateurs. Et cerise sur le gâteau, Cartesiam vient en plus d’être cité par le magazine Forbes parmi les 20 meilleures start-up au monde à surveiller en 2020, sur un panel de start-up de l’internet des objets.

Reprise commerciale

« Nous avons limité la casse. Le service commercial a repris le travail à l’issue du confinement et notre participation à un salon en ligne organisé par le cluster toulonnais System Factory (Innov’Day) a montré que les choses commencent à bouger. Quant aux négociations autour de notre projet de levée de fonds, elles ont également bien avancé », confie Michel Rubino. Seul bémol venu contrarier le dirigeant : le refus de sa banque de lui accorder un prêt garanti par l’État, qu’il a néanmoins pu compenser par un prêt garanti par l’innovation, accordé par Bpifrance et qui ne remet pas en cause la survie de l’entreprise.

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