Infrastructures, restauration, logistique, transports, goodies, articles de sport, communication, aménagements paysagers, sécurité, propreté… Au global, 7 Md€ de marchés publics seront passés en prévision de la tenue des Jeux Olympiques en France en 2024. 3,8 Md€ de marchés passés par la société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) et 3,2 Md€ par le comité d’organisation Paris 2024. « 60 % de nos marchés seront remportés par des TPE et PME et 17 % par des entreprises de l’économie sociale et solidaire. Si la commande publique n’est pas spécialement adaptée aux start-up, dans le cadre du contrat d’innovation lancé par Bercy, il est désormais possible de passer des marchés jusqu’à hauteur de 100 000 € sans mise en concurrence. Notre stratégie repose sur trois volets : le sourcing, l’économie circulaire et les achats responsables. À titre d’exemple, après les Jeux, le village olympique sera transformé en 4 500 logements sociaux », souligne Olivier Debargue, directeur délégué aux achats Paris 2024.
L’UPE 13 propose un appui juridique
Pour répondre aux appels d’offres, deux plateformes Entreprises 2024 et ESS 2024 ont été conçues. « Créée par le Medef, Entreprises 2024 diffuse toutes les informations nécessaires qualifiées et pertinentes », précise Eric Ingargiola, chef du programme Entreprises 2024 au Medef. Localement, l’UPE 13 proposera un appui juridique et digital aux entreprises adhérentes.
« Nous allons aider les entreprises à transformer l’essai », souligne le nouveau président par intérim Philippe Korsia, qui a confié à Guy Puech la charge d’encadrer une équipe de permanents.
Pour les entreprises de l’ESS, des opportunités seront à saisir localement et dans l’Hexagone. Sur la plateforme ESS 2024, le Comité d’Organisation Paris 2024 et la Solideo se sont associés aux Canaux, Maison des économies sociales et solidaires pour réaliser les premiers Jeux Olympiques durables, inclusifs et solidaires. « Les grands groupes sont connectés tous les jours, ce qui n’est pas le cas des petites entreprises. Les entreprises de l’ESS, c’est 10 % de l’emploi en France. Nous donnons des informations sur les attentes des organisateurs », précise Elisa Yavchitz, directrice générale des Canaux. Localement, c’est la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire qui sert de relais. Lancée le 4 septembre, cette plateforme solidaire recense déjà 7 300 entreprises inscrites.