L'hôpital privé d'Athis ? Mons avec la clinique Caron et la clinique Jules Vallès, l'hôpital privé du Val d'Yerres, la clinique du docteur Boyer et la clinique de Villecresnes viennent de rejoindre le groupe Almaviva, créé voici maintenant dix ans par Bruno Marie, à Marseille. En 2017, l'entreprise détient ainsi trente établissements de soins, qui le positionnent comme le premier groupe de santé en Paca et le cinquième au niveau national. « Après un parcours de banquier pendant vingt ans et un passage au sein d'un groupe de maisons de retraite, j'ai souhaité devenir mon propre patron. J'avais envie de constituer une entreprise composée de pôles d'excellence régionaux. », explique le dirigeant, qui poursuit : « J'aurais pu commencer par Paris, mais j'ai découvert qu'à Marseille, il existait de nombreux établissements familiaux, bien gérés, qui cherchaient repreneurs à défaut de succession familiale ». C'est ainsi en 2007, que le groupe commence son histoire en rachetant la clinique Chantecler à Marseille, puis, en 2010, la clinique Juge. « La Cité phocéenne est par ailleurs la deuxième ville de France dans le domaine de la santé avec d'importantes compétences médicales ».
5 à 7 % du CA investis chaque année
Aujourd'hui, Almlaviva compte ainsi deux pôles d'excellence, Marseille (16 établissements) et l'Ile de France (14 établissements). « Nous visons aujourd'hui les 350 millions d'euros de chiffre d'affaires pour 2017. Notre Ebitda est à deux chiffres et notre résultat net est en dessous de 5 %. Nous nous finançons grâce aux banques ». Pour Bruno Marie, la force du groupe repose sur sa capacité à investir, chaque année 5 à 7 % du chiffre d'affaires. « Depuis dix ans, tous nos établissements ont profité d'importants investissements. Nous investissons ainsi sur les plateaux techniques que nous mettons à disposition des chirurgiens et sur le confort des patients ». À l'heure actuelle, le groupe envisage de poursuivre son développement sur les deux régions où il est déjà implanté. « Nous avons pour ambition de faire des économies d'échelle et de favoriser l'échange de bonnes pratiques. Notre objectif est de faire entrer dans le groupe des établissements avec des compétences qui viendraient compléter notre dispositif actuel. Plutôt des établissements à taille humaine », conclut Bruno Marie.
