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La Caisse d'Epargne Midi-Pyrénées régénère sa politique de ressources humaines
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La Caisse d'Epargne Midi-Pyrénées régénère sa politique de ressources humaines

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Pour atteindre les objectifs fixés par son nouveau plan stratégique, la Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées va recruter plus de 1 000 collaborateurs dans les trois ans, se doter d’une académie et transformer son modèle de rémunération.

Nommé au printemps 2021, Christophe Le Pape, le président du directoire de la Caisse d’Epargne Midi-Pyrénées, impulse la nouvelle politique RH de la banque régionale — Photo : Olivier Rouvreau Pieraggi

Banque régionale coopérative dont le capital est détenu à 100 % par ses 147 000 sociétaires, la Caisse d’Épargne de Midi-Pyrénées (1 600 collaborateurs), filiale du groupe BPCE, compte 172 agences réparties sur 8 départements (15 % de parts de marché dans ce territoire) et revendique près de 900 000 clients. Son nouveau plan stratégique révèle sa volonté de conquérir 400 nouveaux clients entreprise, issus principalement de l’aéronautique, du tourisme, de l’agroalimentaire et de la santé, et d’enregistrer une croissance de 30 % de ses revenus. Son ambition se traduit par l’objectif de réaliser un produit net bancaire de 400 millions d’euros (375 M€ en 2020) et un résultat net de 100 millions d’euros (86,90 M€ en 2020) d’ici à 2024. Pour y parvenir, la Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées va notamment régénérer sa politique de ressources humaines. "Chaque année, nous recrutons 400 collaborateurs" (130 en CDI, 200 en CDD et 70 alternants), explique Christophe Le Pape, le président du directoire. "Nous maintiendrons ce trend dans les trois ans."

Un investissement de 75 millions d’euros

Pour demeurer attractive dans un marché de la banque-assurance où le recrutement connaît aussi des perturbations, la Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées va toiletter son siège, situé avenue Maxwell à Toulouse. "Un campus de quatre bâtiments, décrit Christophe Le Pape. Ils ne sont plus adaptés au futur du travail, notamment au télétravail, et aux exigences environnementales. Nous devons nous transformer et renvoyer une image d’employeur plus moderne." La Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées va ainsi déployer un investissement de 75 millions d’euros pour rénover son siège et adapter son réseau d’agences. "La majorité de nos recrutements se fait sur des fonctions commerciales, en agence, qui requièrent de nombreuses compétences, poursuit le président du directoire. Quel que soit leur niveau de diplôme (de bac +2 ou 3 à bac + 5), les futurs collaborateurs ont besoin à la fois de s’approprier la culture et les valeurs de la Caisse d’Épargne et de bien appréhender le métier de banquier et d’assureur."

Création d’une académie

À cet égard, la Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées va se doter d’une "académie", avenue de Maxwell, par laquelle passeront ses recrues. "Quand elles arriveront en agence à l’issue de ce parcours d’intégration de trois à quatre semaines, elles seront à l’aise dans le job et elles apporteront la meilleure satisfaction à nos clients", affirme Christophe Le Pape. Pour les salariés en poste, la Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées va transformer son modèle de rémunération. "Notre dispositif est complexe, indique-t-il. Nous souhaitons le remettre à plat, entre la part fixe, la part variable et les autres avantages comme l’intéressement. Cette approche est en lien avec le modèle entrepreneurial que nous souhaitons développer. Nous voulons apporter de larges délégations à l’agence afin qu’elle puisse prendre des décisions au plus près des clients. L’idée est de laisser davantage d’autonomie dans son pilotage, un peu comme si elle était une unité économique indépendante, et d’associer ses collaborateurs à sa performance."

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