Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole est fier de "créer une référence nationale", à travers le projet de téléphérique urbain qui vient d'être voté par le comité syndical de Tisséo-SMTC (chargé des transports sur la métropole). Ce sera en effet la ligne la plus longue de téléphérique urbain de France : 3 kilomètres, qui relieront l'Oncopole (10.000 emplois) à l'université Paul Sabatier (30.000 étudiants), en passant par l'hôpital de Rangueil (CHU de Toulouse), et cela en 10 minutes. 7 000 passagers journaliers sont estimés sur cette future ligne et ce chiffre pourrait doubler si le projet de liaison future avec Basso Cambo se concrétisait. Mais cela sera étudié dans un deuxième temps
Coûts et calendrier
Le projet retenu pour la construction de cette nouvelle ligne est celui de l'entreprise iséroise Poma (construction de téléphériques). La commission de sélection a choisi l'option de l'installation de 14 cabines d'une capacité de 35 places, avec un fréquence proche de celle du métro, soit 1.30 minutes d'intervalle. Elle a choisi la technologie appelée "3 S", plutôt que le monocâble, même si elle est plus coûteuse (de 10 M€ de plus), car elle présente, selon les experts, de nombreux avantages dont sa tenue au vent et son faible impact sonore. Le budget d'installation est de 54,6 M€ et celle-ci est confiée à Poma et un groupement d'entreprises dont la toulousaine Altiservice (gestion de stations de ski dans les Pyrénées) qui se chargera de la maintenance. Le budget de la maintenance de la ligne est de 38 M€ sur 20 ans. Une enquête publique sera organisée d'ici fin 2017 et le début du chantier est prévu courant 2018 pour une mise en service en 2020.
