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Hygia et 3D Virtual IT : Chercher la reconnaissance des Américains Numix : Se rapprocher d'entreprises... européennes Road-Light : Passer du B to C au B to BC’est reparti ! Le fameux Consumer Electronics Show (CES) se déroule 7 au 10 janvier 2020 à Las Vegas. Parmi les 16 entreprises occitanes à exposer dans l’Eureka Park, sept proviennent de la région toulousaine. Toutes ont un point commun : elles misent sur le salon pour booster leurs contacts B to B, allant parfois même jusqu’à changer de modèle économique.
Hygia et 3D Virtual IT : Chercher la reconnaissance des Américains
Cofondée en 2018 par Pierre-Jean Brousset, la start-up Hygia (10 collaborateurs) développe un logiciel et un fauteuil médical connecté. L’application Hygia Care, dotée d’intelligence artificielle, permet au patient d’indiquer ses symptômes en amont du rendez-vous chez le médecin. Puis, le siège connecté Hygia Pulse installé en salle d’attente, recueille poids, pouls, température, pression artérielle et oxygène dans le sang. Tous ces éléments sont envoyés au médecin sur une interface professionnelle, d’où un gain de temps en consultation.
« Nous cherchons la reconnaissance de notre concept par les médecins américains, explique le directeur général d’Hygia. Nos produits existent en français et en anglais, et nous visons les cabinets médicaux, pharmacies, EHPAD, la médecine du travail et plus tard les urgences. » La jeune pousse compte produire 1 000 sièges par an, loués environ 120 € l’unité.

Le spécialiste de la visualisation 3D Virtual IT (18 salariés ; CA 2019 : 1,2 M€) est également du voyage. Depuis sa création en 2008, la société a amélioré ses briques logicielles en travaillant, par exemple, sur une maquette connectée permettant la détection en temps réel de zones dangereuses pour Enedis. « Maintenant que la technologie est mature, nous cherchons des partenaires américains, notamment dans l’énergie », note le fondateur Jean-François Pal. Virtual IT compte investir 500 000 € cette année pour ouvrir une filiale au Canada.
Numix : Se rapprocher d'entreprises... européennes
De son côté, l’agence de création digitale Numix (12 salariés ; CA 2019 : 700 000 €), qui conçoit des briques logicielles (partie de logiciel exploitable par plusieurs applications), notamment pour des solutions de formation en réalité virtuelle, va lancer un produit généraliste consacré aux infrastructures complexes.
« Contrairement à nos solutions sur-mesure, l’Industry Simulator VR permet des simulations poussées aux coûts maîtrisés, appuie le cogérant Jeff Sebrechts. Avec le CES, nous espérons entrer en contact avec les responsables innovation de grandes entreprises françaises et européennes. » Installé à Gaillac depuis 2014, Numix prévoit de se construire de nouveaux locaux à Marssac-sur-Tarn, près d’Albi, pour 700 000 €, afin d’accueillir 20 salariés en 2021.
Road-Light : Passer du B to C au B to B

Enfin, Road-Light (7 collaborateurs ; CA 2020 prévisionnel : 1,5 M€) profite du CES pour changer de business model. Depuis 2017, la société a créé deux produits : Click-Light, un dispositif lumineux qui reproduit feux stop et clignotants arrière des motos et scooters, et un autre, adapté aux vélos et trottinettes.
La société présente au salon un dispositif pour tout type de deux-roues, l’Universal Click-Light, sur lequel un brevet a été déposé. « Les distributeurs professionnels sont notre cible, commente le PDG Mohamed Ait El Hadj. Nous sommes déjà en discussion avec l’un d’eux sur l'Allemagne et le Benelux, ce qui représenterait un contrat sur plusieurs dizaines de milliers de pièces. »
À noter qu’Orpalis, Wyca Robotics et Rubix SI sont aussi au CES 2020.