Pour répondre aux perspectives favorables, faire face au redécollage du marché aéronautique civil et aux besoins du programme de défense, contrebalancer les départs à la retraite et rebondir après trois ans de Covid sans licenciement, le groupe d'électronique de défense Thales recrute massivement en 2023 sur son site de Mérignac, en Gironde.
Né de la fusion des sites du Haillan et de Pessac en 2016, le campus abrite environ 2 400 employés sur 16 hectares. Une journée portes ouvertes, la première pour le campus, est organisée samedi 25 février pour attirer les talents, majoritairement au profil ingénieur (80 % des salariés sont ingénieurs ou cadre).
Thales recherche des experts en cybersécurité, des développeurs, des électroniciens, des ordonnanceurs… Cent cinquante personnes ont été sélectionnées sur CV. Thales leur présentera le site, ses activités, avant un job dating.
Avionique et radars de combat
Implanté depuis 40 ans dans la région bordelaise, Thales développe à Mérignac son activité d’avionique (électronique embarquée) pour des plateformes civiles et militaires. "Deux avions sur trois qui décollent, volent et atterrissent dans le monde sont équipés de systèmes Thales", affirme l’entreprise. Et "tous les cockpits Airbus sont équipés de nos systèmes de visualisation".
C’est aussi de Mérignac que proviennent les viseurs de casque qui équipent les pilotes d’hélicoptère Tigre et NH-90, et, dans une branche bien différente, nombre de systèmes multimédias de bord destinés à divertir les passagers du civil.
Autre branche maîtresse : les radars de combat et radars de surveillance, destinés aux forces armées sur les théâtres d’opérations.
