1,5 milliard d’euros. C’est le montant que prévoit d’investir RTE (Réseau de Transport d’Électricité, filiale d’EDF) en Nouvelle-Aquitaine d’ici à 2030, en particulier dans les énergies renouvelables, d’après un schéma régional qui prévoit d’augmenter la capacité des EnR à 13,6 GW à horizon 2030. RTE porte aussi le projet d’interconnexion électrique entre la France et l’Espagne, chiffré à 3,1 milliards d’euros et dont les travaux "devraient débuter fin 2023". Dans son bilan annuel, le gestionnaire confirme une baisse de production d’électricité de 30,1 % en 2022. En cause : le fort recul de la production nucléaire (-40,4 %) lié à l’arrêt des réacteurs de Civaux et du Blayais et à la baisse de la production hydraulique (-34,1 %). Le parc installé d’EnR augmente de 12 % par rapport à 2021, essentiellement grâce au solaire (+24,7 %) dont la Nouvelle-Aquitaine est la première contributrice, et à l’éolien (+6,6 %). Côté consommation, celle de la grande industrie (15,2 TWh) est en hausse de 1,6 %, en particulier dans le tertiaire (7 TWh), l’agriculture et l’agroalimentaire (2,3 TWh).
