Labeyrie Fine Foods investit 15 millions d’euros pour son usine près de Nantes
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Labeyrie Fine Foods investit 15 millions d’euros pour son usine près de Nantes

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Le groupe agroalimentaire landais Labeyrie Fine Foods va agrandir et augmenter les capacités de production de son usine située près de Nantes et spécialisée dans la préparation et la cuisson des crevettes. Un autre investissement est en préparation pour son usine dédiée au saumon à Saint-Geours-de-Maremne.

À Saint-Aignan-Grandlieu, Labeyrie Fine Foods produit actuellement 8 500 tonnes de crevettes par an, notamment pour sa marque Delpierre — Photo : © ronan rocher

Il s’agit d’un site éminemment stratégique pour le groupe agroalimentaire Labeyrie Fine Foods dont 70 % du chiffre d’affaires (1 milliard d’euros en 2021) provient des produits de la mer. L’industriel landais va investir environ 15 millions d’euros sur trois ans pour rénover, agrandir et augmenter les capacités de son site de 12 500 m2 dédié aux crevettes, à Saint-Aignan de Grandlieu (Loire-Atlantique). "C’est notre seul site pour les crevettes en France, le second est situé en Angleterre. Il produit environ 30 millions d’unités par an, soit 8 500 tonnes. Il se situe dans le top 5 de nos 10 usines françaises", détaille Stanislas Giraud, directeur général de la business unit France Marques. Le site de Saint-Aignan dégage un chiffre d’affaires d’environ 150 millions d’euros par an.

Un marché en croissance de 10 à 15 %

Un outil productif crucial pour le géant de l’agroalimentaire, dont le siège est situé à Saint-Geours-de-Maremne, positionné sur un marché en croissance. Avec sa marque Delpierre, le groupe occupe 42 % des parts de marché de la crevette élaborée, un chiffre qui croît de 10 à 15 % par an. "Il fallait que l’on garde notre position de leader sur ce segment", insiste Stanislas Giraud. Les investissements serviront d’ailleurs à augmenter la capacité de cuisson du site et à améliorer la sécurité alimentaire et des salariés.

"Nous allons aussi améliorer son empreinte environnementale. Par exemple, nous allons changer la chaudière pour qu’elle consomme moins et réinjecter la vapeur pour l’eau de cuisson", explique le dirigeant. À Saint-Aignan, Labeyrie Fine Foods emploie entre 200 et 300 personnes (en fin d’année notamment). 25 postes supplémentaires seront créés pour gérer la croissance du volume de production de l’usine.

Rendre l’outil productif flexible

Le groupe, détenu à 91 % par le fonds d’investissement français PAI Partners et la coopérative agroalimentaire basque Lur Berri, entend également y déployer un axe fort de sa stratégie industrielle : rendre l’outil évolutif pour être capable de répondre à des demandes ponctuelles et coller au mieux aux attentes d’un marché versatile. "Notre capacité d’innovation est forte. 8 % de notre chiffre d’affaires est généré par des produits qui n’existaient pas il y a deux ans", illustre Stanislas Giraud.

Stanislas Giraud, directeur général de la business unit France Marques chez Labeyrie Fine Foods — Photo : @ studio-alterego.com

Un autre investissement d’ampleur est en préparation pour une usine de sa filière premium, dédiée au saumon, à Saint-Geours-de-Maremne. Premier employeur privé des Landes, Labeyrie Fine Foods dispose de trois sites en Nouvelle-Aquitaine, dont un pour le foie gras (également à Saint-Geours-de-Maremne) et une usine pour la transformation du cabillaud à Jonzac (Charente-Maritime). Ces usines néo-aquitaines s’ajoutent aux quatorze autres usines du groupe dans le monde. L’industriel landais distribue ses produits dans 48 pays à travers ses 7 marques et emploie 4 600 personnes.

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