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La Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique aborde 2022 avec prudence
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La Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique aborde 2022 avec prudence

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La Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique (BPACA) a réuni à Pau ses clients sociétaires pour dresser le bilan de l’année 2021 préciser les contours de son projet stratégique 2024.

La Banque Populaire Centre Atlantique a présenté des résultats "de bonne facture" pour l’année 2021, selon sa directrice générale Sylvie Garcelon — Photo : BPACA

Portée par une forte reprise économique, la banque coopérative régionale a bouclé l’année 2021 sereinement avec un produit net bancaire en légère hausse de 1,1 % pour s’établir à 437 millions d’euros. Son résultat net a connu, lui aussi, une légère embellie à 72,6 millions d’euros contre 71 millions en 2020. "Des résultats de bonne facture, commente Sylvie Garcelon, la directrice générale de la Banque Populaire Centre Atlantique (BPACA), quelques jours après la tenue de son assemblée générale à Pau (Pyrénées-Atlantiques). Le financement des ménages et des entreprises reste élevé avec 52 000 projets financés en 2021 pour un total de 4,1 milliards de crédits distribués".

Malgré ces indicateurs rassurants, la banque est restée prévoyante. "Les entreprises et les ménages ont fait face à leurs échéances", indique Sylvie Garcelon. La BPACA (2100 salariés) a toutefois fait le choix de compléter la couverture de ses risques clientèles, constituée en anticipation des défaillances à venir sur les secteurs les plus touchés par la crise sanitaire. Traduction pécuniaire : la banque a provisionné 57 millions d’euros en coût du risque au titre de l’année 2021.

Une ligne de conduite maintenue pour 2022. "Nous avons connu un premier trimestre dynamique, dans la lignée de 2021. Mais l’année 2022 reste incertaine avec un retour de l’inflation, la situation de pénuries, la hausse des taux… Nous restons attentifs et un peu inquiets", détaille Sylvie Garcelon.

Toujours pas de mur des défaillances

Quant au "mur des défaillances" d’entreprises, attendu depuis plusieurs mois, suite à la crise du Covid-19, "on se dit qu’il ne va peut-être pas arriver. On aura une hausse des défaillances, c’est évident, mais pas forcément d’effet de rattrapage. Les prêts garantis par l’État ont servi aux entreprises pour se moderniser et s’adapter à leurs marchés. Et ils sont remboursés avec peu de défaillances. Tout le système d’aide a été utile", note Sylvie Garcelon.

Cette assemblée générale a également été l’occasion de préciser les grands axes du plan stratégique 2024 de la BPACA, baptisé "L’Odyssée Bleue", impulsé par Sylvie Garcelon à son arrivée en avril 2021, notamment en matière de transition énergétique. "Notre mission est de donner tous les moyens à nos clients d’effectuer leur propre transition, sur l’ensemble des marchés et des clientèles". Pour cela, l’ensemble des collaborateurs sera formé à ces nouvelles problématiques.

Et la BPACA a entrepris de s’appliquer ces impératifs de transition, notamment en termes de réduction des émissions de CO2.

Optimiser ses mètres carrés

La banque s’est engagée à réduire ses émissions de CO2 de 10 % d’ici à 2024. Parmi les leviers identifiés pour atteindre cet objectif, la réduction des mètres carrés occupés par la banque pour ses fonctions support. "Par exemple, notre siège de Limoges est un peu grand donc nous allons en louer une partie à nos cousins de la Caisse d’Epargne", indique Sylvie Garcelon. Pas question de toucher en revanche aux implantations de ses agences mais elles seront rénovées pour améliorer leur étiquette énergétique.

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