Trois offres de reprise ont été déposées, auprès du tribunal de commerce de Rouen, pour la reprise de Paris-Normandie. Les repreneurs avaient jusqu’au 22 mai pour se manifester. Trois groupes de presse se sont montrés intéressés par la reprise du quotidien régional, mais tous ont exclu de reprendre l’imprimerie et la régie publicitaire. Une annonce qui a entraîné un mouvement de grève des salariés de l’imprimerie, samedi 23 mai. L’une des offres vient de Health Initiative, groupe de médias et d’édition spécialisé dans le domaine médical. Une seconde offre est proposée par la société belge NP Holding/IPM Groupe, soutenue par la direction du quotidien normand et pour laquelle l’actuel actionnaire principal, Jean-Louis Louvel, pourrait rester actionnaire minoritaire, via sa holding Fininco. Enfin, le troisième projet est porté par un autre acteur belge des médias, le groupe Rossel, déjà détenteur des quotidiens La Voix du Nord et le Courrier Picard. Rossel avait déjà été sur les rangs pour la reprise de Paris-Normandie en 2017.
