2017 aura été une année phare pour Volotea. En particulier, pour l’aéroport de Caen-Carpiquet. Installée dans la capitale normande depuis 2014, la compagnie aérienne a transporté près de 130.000 passagers, dont 65.000 en 2017, soit deux fois plus qu’en 2016. « Rien qu’entre juin et août 2017, nous avons affiché une hausse de 94 % de passagers transportés, soient 30.000 passagers », se félicite Edo Friart, Directeur du développement international. La compagnie a opéré plus de 600 vols (dont la moitié en Airbus A319) et enregistre un taux de remplissage de 85%.
En 2018, la compagnie proposera 118.000 sièges et affichera cinq destinations au départ de Caen: Ajaccio, jusqu’à 4 vols par semaine d’avril à novembre ; Bastia, jusqu’à 3 vols par semaine d’avril à novembre ; Figari, jusqu’à 2 vols par semaine d’avril à novembre ; Toulouse, avec 2 vols par semaine toute l’année et à partir du 20 avril Marseille avec 2 vols par semaine. « Nous connaissons un succès continu sur la Corse avec plus de 50.000 passagers transportés d’avril à novembre », confirme Maryline Haize-Hagron, directrice de l’aéroport de Caen.
Réorganisation de l’infrastructure
La forte croissance de l’aéroport de Caen – l’une des plus fortes en France pour la compagnie – a transformé le quotidien de l’établissement : « Avec trois Airbus qui s’envolent à trois minutes d’intervalle et 500 passagers au départ le samedi matin, nous sommes vite passés d’une gestion artisanale à une production très cadencée », ajoute Maryline Haize-Hagron, « nous avons renforcé les équipes et investi dans les équipements, notamment les passerelles. »
L’aéroport envisage également une réorganisation de l’infrastructure, avec un agrandissement à venir de la salle d’embarquement et de la salle des arrivées. « Nous avons déjà étendu le parking qui était complétement saturé, en proposant 170 places supplémentaires. »
Volotea réfléchit à augmenter son panel de destinations proposées : « Nous avons de fortes demandes pour Nice et Montpellier. Nous y réfléchissons ! », concède Edo Friart. Et pourquoi pas aussi, vers des destinations européennes. « Mais à plus de 2H30, il faudra envisager d’allonger la piste… »