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Ressorts Masselin : Un contrat de 300 000 euros avec Bombardier
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Ressorts Masselin : Un contrat de 300 000 euros avec Bombardier

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Le fabricant de ressorts haute-technologie Masselin, basé à Petit-Quevilly, a signé un contrat de près de 300 000 euros avec Bombardier transport.

— Photo : Le Journal des Entreprises

« Ce sont plus de 3 500 ressorts qui seront fabriqués », s'enthousiasme Olivier Masselin, directeur commercial des Ressorts Masselin, fabricant de ressorts haute-technologie. Signé le 30 mars au siège de l'entreprise à Petit-Quevilly, le contrat entre Masselin et Bombardier Transport, pour la fourniture de ressorts de suspension, concerne une commande de 40 trains d'équilibre du territoire (TET) pour la Région Normandie à la SNCF. Une commande de 295 000 euros pour des trains destinés à circuler en 2020, sur les lignes Paris- Rouen-Le Havre et Paris-Caen-Cherbourg.

Un fournisseur historique

« Ces suspensions primaires sont des produits très techniques pour lesquels nous avons de fortes exigences en matière de sécurité. Nous recherchons des fournisseurs de long terme avec une expertise particulière sur le ferroviaire et ils ne sont pas si nombreux. C'est le cas de Masselin qui est notre fournisseur depuis les années 90 », explique Laurent Bouyer, président de Bombardier Transport. Masselin a ainsi livré pour Bombardier des ressorts hélicoïdaux pour le projet Regio 2N via quatre commandes (Bombardier a choisi les mêmes ressorts pour le projet TET) et travaille également sur le programme francilien (280 trains) ou encore pour une commande de voitures à deux niveaux pour la Belgique (contrat M7).

Un potentiel à suivre

Alors que les premiers trains de cette commande doivent être livrés d'ici le second semestre 2019, Masselin espère un marché plus important par la suite, puisque Bombardier doit fabriquer 400 trains de ce type, pour des clients comme la Région Île de France notamment. « Soit un potentiel de commandes multiplié par dix pour Masselin », lance Hervé Morin, président de la Région Normandie qui se félicite de la réussite des entreprises normandes en matière ferroviaire : « Les sièges des futurs trains régionaux sont fabriqués par Compin dans l'Eure et les suspensions par Masselin ».

En avril 2016, Hervé Morin avait obtenu de l'État, pour un montant de 720 millions d'euros, le financement de quarante nouveaux trains pour la Normandie, la rénovation des voies, l'adaptation et les équipements de maintenance nécessaires, en contrepartie de la prise de gouvernance par la Région des cinq lignes Intercités normandes au 1er janvier 2020 : Paris-Caen-Cherbourg/Trouville-Deauville, Paris-Rouen-Le Havre, Paris-Granville, Paris-Evreux-Serquigny et Caen-Le Mans-Tours.

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