« Notre seul parti, c’est l’entreprise »
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« Notre seul parti, c’est l’entreprise »

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Les sections normandes de la Chambre de commerce et d’industrie, du Medef, de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises), de la Chambre des métiers et de l’artisanat et de l’Union des entreprises de proximité ont choisi de se réunir pour dresser, ensemble, un bilan de l’année passée et annoncer leurs actions pour 2018.

(de g. à dr). : Christophe Doré (U2P), Marie-Ange Guilbert (CRMA), Vianney de Chalus (CCI Normandie), Philippe Rosay (CPME), Gilles Sergent (MEDEF)
— Photo : Isabelle Evrard - Le Journal des Entreprises

« Nous sommes différents mais complémentaires », annonce d’emblée le président de la CCI Normandie, Vianney de Chalus, entouré de Gilles Sergent, président du Medef Normandie, Philippe Rosay, président de la CPME Normandie, Christophe Doré, président de l’U2P Normandie et de Marie-Ange Guilbert, vice-présidente de la CRMA Normandie, « notre seul parti, c’est l’entreprise et nous sommes là pour leur apporter notre aide. »

Pour ces acteurs de l’économie régionale, la problématique principale reste le recrutement : « Nous n’arrivons pas à faire la connexion entre les besoins des entreprises et les offres d’emploi », reconnaît Christophe Doré. Tous les métiers sont impactés, y compris au niveau de l’apprentissage. « L’emploi est notre priorité, il faut arriver à faire entrer ces jeunes dans les bonnes cases pour qu’ils accèdent aux entreprises. Sans oublier les personnes qui souhaitent se reconvertir et qui peinent à trouver les bons financements. »

Accompagner la digitalisation des entreprises

Parmi les actions d’importance à développer en 2018, l'accompagnement des entreprises dans leur transformation numérique, mais aussi « redonner ses lettres de noblesse à l’apprentissage ».

L’instauration du prélèvement à la source n’est pas sans inquiéter ces chefs d’entreprise : « Six ménages sur dix ne paient pas d’impôts ! Cela pose un réel problème de ressources humaines et de management. Deux salariés qui ont le même emploi dans une entreprise ne toucheront pas le même salaire. Sans oublier le coût sur les entreprises: on considère que cela coutera 9 euros par salarié et dans les groupes, 3 à 4 euros » estiment Philippe Rosay et Gilles Sergent qui demandent à l’Etat une « rétribution des frais de gestion ». Une complexité de la nouvelle fiscalité qu’il appartiendra aux entreprises de gérer. Tant bien que mal.

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