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Manche Industrie Marine livre un second bac fluvial au Département de Seine-Maritime
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Manche Industrie Marine livre un second bac fluvial au Département de Seine-Maritime

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Manche Industrie Marine lance un second bac de transport fluvial pour le Département de Seine-Maritime. Le chantier naval dieppois se positionne déjà pour la mise en chantier de deux autres unités.

Le Bac 26 entrera en service en juin prochain — Photo : DR

Après un premier un bac de transport fluvial livré au Département de Seine-Maritime en mai 2021, Manche Industrie Marine (MIM) vient d’en terminer un second, le bac fluvial 26, qui sera affecté à la traversée de la Seine entre La Bouille et Sahurs.

Construit par le chantier naval dieppois (70 salariés, 3 millions d’euros de chiffre d’affaires) pour un coût de plus de 3 millions d’euros, entièrement financé par le Département de la Seine-Maritime, ce bateau de 26 mètres de long peut transporter une douzaine de véhicules. Il est le jumeau du Bac 25, sorti du même chantier et aligné depuis décembre entre Heurteauville et Yainville.

La tempête Franklin a contraint le chantier à reporter sa mise à l’eau vers le quai d’armement où sera effectué son aménagement. Courant mars, le Bac 26 sera remorqué vers son site opérationnel où il entrera en service en juin pour assurer un trafic hebdomadaire moyen de 1 300 véhicules.

Une nouvelle commande à venir

Le Département de la Seine-Maritime gère et exploite une flotte spécifique composée de six bacs fluviaux et deux bacs maritimes. Une activité à laquelle il consacre un budget annuel de 10 millions d’euros et qui se traduit par le transport de 3 millions de véhicules et de 10 millions de passagers.

Une nouvelle étape de la modernisation de cette flotte devrait intervenir avant la fin de l’actuelle mandature. Alain Bazille, vice-président en charge des infrastructures, des ports et du littoral du Conseil départemental a évoqué à Dieppe le remplacement des deux plus anciennes unités, âgées de 50 ans, et du bac maritime de Duclair.

"Nous serons très attentifs à cet appel d’offres", indique Jacques Failly, président de MIM et du groupe Fipam, sa société mère. En attendant, les salariés du chantier dieppois s’activent à la construction de deux barges de 60 mètres de long pour La Poste. Celles-ci seront basées à Saint-Denis et serviront de centre logistique pour le tri et la distribution par véhicules électriques du service "Colissimo" dans l’agglomération parisienne. Par ailleurs, des négociations sont en cours pour la construction d’un nouveau chalutier par le chantier dieppois.

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