L’Association régionale des Entreprises de l’Agroalimentaire (AREA) a lancé, à Caen, son Normandy Food’Export. Ce club export est dédié aux entreprises du secteur agroalimentaire de la région Normandie, qui souhaitent démarrer ou développer leurs ventes à l’export. L’association normande, née en 2017 de la fusion des AREA Haute et Basse Normandie, avait regroupé, en janvier 2018, les activités portées par la Chambre régionale d’Agriculture telles que Saveurs de Normandie et le volet export.
« L’objectif de notre club est de partager, ensemble, les différentes problématiques que nous pouvons rencontrer lorsque nous exportons nos produits », explique Sébastien Dutacq, président de l’AREA Normandie et dirigeant du Moulin d’Auguste dans l’Eure. L’AREA Normandie (200 adhérents) poursuit trois axes de développement : « la représentation de la filière et la défense de ses intérêts ; l'accompagnement des entreprises dans leur développement ; le mise en avant de la marque Saveurs de Normandie ».
830 entreprises agroalimentaires en Normandie
Le nouveau club organisera notamment des ateliers de travail avec des formations adaptées sur différentes thématiques. Pour Daniel Delalaye, président du Normandy Food’Export et directeur général de la coopérative agricole laitière Isigny Sainte-Mère (Calvados), le partage d’expérience est important : « Je crois beaucoup aux valeurs de l’exemple, pour donner des idées et des envies. Le principal est d’être toujours dans l’envie. » Pionnier de l'international à Isigny-Sainte-Mère, qui, à l’origine, ne travaillait pas à l’export, Daniel Delalaye croit au potentiel de développement généré par l’export : « L’export est nécessaire. C’est une opportunité mais aussi un risque. Pour exporter il faut être bien chez soi. C’est l’équilibre de l’équation interne et externe ».
En Normandie, les 630 entreprises agroalimentaires occupent 15 % de l’emploi industriel régional et réalisent 17 % du chiffre d’affaires industriel régional, via leurs 830 établissements. Elles réalisent un chiffre d’affaires de 6,3 milliards d’euros (dont 1,1 milliard à l’export) et emploient près de 26 000 personnes sur le territoire.
« L’export est nécessaire. C’est une opportunité mais aussi un risque. Pour exporter il faut être bien chez soi. C’est l’équilibre de l’équation interne et externe ».
