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La seconde édition du I-Day accélère les levées de fonds en région
Rouen # Levée de fonds

La seconde édition du I-Day accélère les levées de fonds en région

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Les entreprises en recherche de fonds pour leurs projets en amorçage ou en développement avaient rendez-vous, le 21 octobre, lors de la seconde édition du I-Day, événement lancé en 2018 par Normandie participations.

— Photo : ADN

Les entreprises en recherche de fonds pour leurs projets en amorçage ou en développement avaient rendez-vous, le 21 octobre, lors de la seconde édition du I-Day, événement lancé en 2018 par Normandie participations. Une première édition qui avait permis à 70 % des entreprises sélectionnées de réaliser une levée dans les 12 mois

Neuf entreprises sélectionnées pour 15 M€ de fonds à lever

Neuf entreprises sélectionnées par Normandie Participation ont présenté leurs projets de développement au Village by CA de Rouen lors de la 2e édition de l’I-Day.

Un parterre d’investisseurs potentiels à l’affût de « pépites » s’était réuni pour l’occasion : partenaires financiers, business angels et autres sociétés de capital-risque susceptibles de co-investir aux côtés de la structure régionale créée par l’Agence de Développement pour la Normandie (ADN).

« Sur 9 entreprises présentées l’an passé, 6 ont levé des fonds permettant de financer leurs projets de développement » indique Franck Murray, président de Normandy Participations. Les candidats en lice (amorçage ou développement) pour le millésime 2019 ont à leur tour saisi l’opportunité de trouver des fonds, pour des besoins de financement estimés à un montant total de 15 millions d’euros.

Des levées de fonds jusqu’à 3 M€

De 500 K€ à 3 millions d’euros, les entreprises participantes au I-Day sont venues proposer des solutions d’avenir dans des domaines variés allant de l’e-commerce à la recherche sur l’arthrose, en passant par la protection solaire et la mercerie.

Ainsi, Immo Sign a pour objectif d’accompagner la transition digitale des professionnels de l’immobilier dans un environnement juridique contraint avec une offre de service complète basée sur la signature. Un marché qui représente 25 000 agents en France. L’entreprise créée par Vincent Anquetil emploie 19 personnes. Elle cherche 1,5 million d’euros pour développer l’international.

De son côté, IC Biosolutions veut industrialiser à large échelle un traitement régénératif à base de cellules souches iPSC pour soigner l’arthrose du cheval en s’appuyant sur des partenariats public-privé de classe mondiale. L’objectif pour Pascal Surugue, docteur vétérinaire et Michel Uzan, pharmacien biologiste, serait in fine de développer le traitement pour l’homme.

En matière de développement digital, l’e-conciergerie hôtelière MIRI-Sofunpartners veut s’intégrer sur un marché français qui pèse 226 millions d’euros. Ses promoteurs, Julien Bonnefoux et Yves Poisson, veulent créer un écosystème fluide entre hôteliers, activités et touristes. Ils cherchent 500 000 euros pour son développement commercial.

La fabrication d’une aiguille à coudre nécessite 27 étapes et deux mois de production
— Photo : © Romain Chocart

Enfin, parmi les participants, l’entreprise de mercerie Bohin France, l’un des 5 fabricants d’aiguilles dans le monde et le seul en France. La société créée en 1833, envisage de constituer un réseau physique de mercerie pour le marché du « Do It Yourself » en pleine expansion qui touche 2 % des Français. Fonds recherchés : 3 millions d’euros.

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