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« La mer, c’est le défi écologique du 21ème siècle »
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« La mer, c’est le défi écologique du 21ème siècle »

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La 13ème édition des Assises de l’Economie de la Mer s’est ouverte ce 21 novembre, en présence du Premier ministre, Edouard Philippe, de la Ministre des transports Elisabeth Borne et du Président de la région, Hervé Morin.

— Photo : JDE

Comme le constate d’emblée Hervé Morin, « la Normandie possède la façade maritime la plus importante de France ». D’où un constat : l’amélioration de l’économie maritime passera par une amélioration de la gestion des ports.

Un argument dont s’est fait écho le Premier ministre. La constatation est sans appel : « La France n’a pas un trafic portuaire à la hauteur de sa façade maritime, de son marché intérieur et de sa place en Europe. Sans ports puissants, pas de puissance maritime. Pas d’industrie portuaire, pas d’emplois, pas d’avenir pour le Havre, Marseille, Dunkerque. Pas de France dans la mondialisation…» Edouard Philippe prône donc une stratégie basée sur trois axes : encourager la complémentarité entre les trois systèmes portuaires de la métropole (axe Seine, Marseille, Dunkerque) ; accroître la compétitivité des ports en donnant de la visibilité sur leurs charges ; améliorer la fluidité du passage portuaire.

Préserver les ressources

Pour Edouard Philippe, nul doute : « La mer, c’est le défi écologique du 21ème siècle. Elle doit donc devenir un espace de transition. » Jadis les rames, puis la voile, la vapeur, le gas-oil, et aujourd’hui, le GNL : « l’Etat adaptera la réglementation relative à ce carburant pour faciliter l’approvisionnement des navires dans les ports » annonce le Premier ministre. Mais, la mer a aussi d’autres atouts : « C’est une énergie. » Et de rappeler les grands projets d’éoliennes en mer : « Dès 2018, nous lancerons les études préalables en vue de l’engagement des futurs appels d’offres sur l’éolien flottant en Bretagne et en Méditerranée. Nous lancerons aussi les études environnementales et le débat public sur le projet de parc éolien posé au large d’Oléron. »

Le Premier ministre n’oubliera pas de défendre « contre vents et marées » les métiers de la pêche : « Nous devons l’aider à se structurer en filière de qualité et continuer à préserver les ressources. Et de conclure : « Nous aurons réussi quand – disons 70% - des habits et des objets que vous utiliserez au quotidien auront transité par un port français. Mais aussi, quand le soir, les Normands, les Bretons s’éclaireront avec une énergie qui viendra de leur horizon… »

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