L’année 2022 marque "une année record" en matière de versements de crédits, pour la Banque du développement régional (BDR) de la Caisse d’Épargne Normandie (CEN), se félicite Bruno Goré, président du directoire de la CEN (1 760 salariés). Dédiée aux entreprises, au secteur public territorial, au logement social, à l’immobilier professionnel et à l’économie sociale et solidaire, la BDR enregistre des versements records de crédits moyen long terme et de crédits-bails sur la période d’exercice 2022. Ils atteignent 878 millions d’euros, soit une hausse de 37,6 % par rapport à 2021.
Les encours de crédits (tous marchés) de la BDR dépassent 4,2 milliards d’euros, en hausse de plus de 12 %. Une activité de crédits particulièrement soutenue, qui s’accompagne d’une progression de 13 % du total des commissions sur l’ensemble des marchés de la BDR.
Des résultats commerciaux en hausse
Au total, l’activité de la CEN sur 2022 affiche le maintien d’une dynamique commerciale soutenue.
L’encours total de crédits s’établit à près de 15,7 milliards d’euros, un chiffre en hausse de 4,8 % sur un an. Le total des versements de crédits (tous marchés) en 2022 s’élève à 2,9 milliards d’euros (en hausse de 3,5 % par rapport à 2021), dont près de 2 milliards d’euros pour la banque de détail (clientèle de particuliers et professionnels). "Une belle dynamique sur le marché des clients professionnels a généré une progression de 5,2 % des versements de crédits d’équipement, y compris crédit-bail, pour atteindre 217,3 millions d’euros", souligne la direction de la CEN.
La banque, qui affiche des résultats commerciaux en hausse, subit cependant une légère baisse de son produit net bancaire à 349,1 millions d’euros, en recul de 4,7 % par rapport à 2021 (366,5 millions d’euros), "qui s’explique par la double hausse des taux d’épargne réglementés, en février puis en août, face à un encours de crédit majoritairement à taux fixe", souligne la direction de la CEN. Son résultat net est également en recul à 77,4 millions d’euros (100 millions d’euros en 2021) mais conserve un fort ratio de solvabilité, à 24 % à fin 2022 (26,77 % en 2021), "qui se situe parmi les plus élevés de la place (le seuil minimum étant de 10,5 %, NDLR)", précise la direction de la CEN.
"Nous enregistrons de bons résultats malgré un contexte macroéconomique tendu, avec augmentation des coûts de l’énergie, retour de l’inflation, et hausse des taux des banques centrales", se félicite Bruno Goré, pour qui la CEN "a la capacité de maintenir le cap dans une année 2023 où les banques auront encore de nombreux défis à relever liés à la conjoncture économique".
