Comment James 1840 a intégré Perrouin dans sa stratégie de développement
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Comment James 1840 a intégré Perrouin dans sa stratégie de développement

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Le manchois James 1840 a engagé, en 2019, plusieurs opérations de croissance externe. Parmi elles : le rachat du fabricant breton de chaises Perrouin illustre la volonté de conquête de l'entreprise normande.

Pour Thomas Guinet, dirigeant de James 1840 et repreneur de Perrouin, l'entreprise bretonne doit encore « monter en gamme pour faire face à ses concurrents ».
— Photo : Virginie Monvoisin

L’entreprise d’aménagement intérieur James 1840, installée à Saint-Laurent-de-Cuves, dans la Manche, a repris le fabricant de chaises breton Perrouin (Le Rheu, en Ille-et-Vilaine) à la barre du tribunal de commerce, en février 2019.

« Je souhaitais ajouter une pierre à mon édifice, en reprenant une entreprise au savoir-faire historique comme la nôtre, et qui partage notre vision du futur », commente le dirigeant repreneur, Thomas Guinet. Avec un but : élargir l’offre de James 1840 pour doubler de taille d’ici à cinq ans.

Le dirigeant n’a pas hésité à se donner les moyens pour se préparer à cette croissance externe et atteindre ses objectifs. Après avoir réalisé une première augmentation de capital en 2017, il concrétise une levée de fonds de 3 millions d’euros, sous forme d’obligations, en juin 2018. « « Perrouin est le fer de lance de cette partie de notre stratégie », confirme Thomas Guinet, qui quelques mois plus tard, en septembre, engageait une nouvelle opération de croissance externe, avec la reprise de La Maison Turrini (Morbihan).

Travailler la main dans la main

Mais pour le dirigeant, pas question de noyer Perrouin et ses 11 salariés (800 000 € de CA) dans James et ses 80 collaborateurs (17 M€ de CA). « Les deux maisons se ressemblent, mais restent autonomes. » Et d’ajouter : « Les deux entreprises vont travailler main dans la main pour conquérir de nouveaux marchés. »

Pour redresser la société Perrouin, Thomas Guinet forme également ses salariés à de nouvelles techniques, comme la sellerie. Car pour le dirigeant, « Perrouin doit monter en gamme pour réussir et faire face à ses concurrents ».

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