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Citoxlab reprend l'américain Xenometrics
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Citoxlab reprend l'américain Xenometrics

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Le groupe Citoxlab, prestataire en recherche clinique, annonce le rachat de l'américain Xenometrics, spécialiste de l'évaluation préclinique des nouveaux médicaments.

— Photo : Tobias Schwerdt

Après l'acquisition de LAB research en 2011 et du laboratoire canadien Accel-LAB en 2016, Citoxlab, spécialiste des études de pharmacologie et de toxicologie dans le cadre du développement de médicaments, poursuit son déploiement en Amérique du Nord avec le rachat de Xenometrics à Kansas City (USA). « Nous voulions nous installer sur le territoire des Etats-Unis car c'est un marché très important. Xenometrics a été une opportunité en terme de réputation scientifique et d'accessibilité pour les clients américains », explique le Dr Jean-François Le Bigot, P-dg du groupe Citoxlab. Une opération à 2,8 millions d'euros avec à la clé des travaux de rénovation, l'achat de matériel scientifique et le renforcement des équipes pour augmenter les capacités de Xenometrics.

Un CRO préclinique

À l'image de Citoxlab, Xenometrics est un prestataire en recherche clinique (CRO) spécialisé dans l'évaluation préclinique des nouveaux médicaments. « Il a également la réputation d'être une organisation flexible, ce qui lui permet de gérer les projets de ses clients dès les phases précoces de développement. C'est un critère essentiel pour les sociétés de biotechnologie dont la gestion du temps est cruciale pour franchir les étapes de leur développement selon une chronologie optimisée », précise Jean-François Le Bigot. Avec près de 100 employés, Xenometrics propose une large gamme de services qui vont de la sécurité à la pharmacocinétique en passant par la pharmacologie, pour des clients issus des secteurs de l'industrie pharmaceutique et chimique et des sociétés de biotechnologie.

85% de l'activité à l'export

Seul laboratoire français présent dans le top 10 des meilleurs CRO, Citoxlab réalise 85% de son chiffre d'affaires à l'export. Une situation amenée à perdurer selon Jean-François Le Bigot : « J'ai envie de me développer autant en Europe (60% du chiffre d'affaires à l'export, Ndlr) qu'en Amérique du Nord (40% du chiffre d'affaires à l'export, Ndlr). Nous sommes numéro 5 au top des CRO avec quatre américains devant nous. C'est pourquoi nous nous implantons directement aux Etats-Unis car pour réussir sur place il faut être très américain. De plus, l'implantation par une acquisition est plus simple avec une société qui existe déjà depuis vingt ans et à une solide réputation ».

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