17,7M€, c'est le coût total de l'opération menée au Centre régional d'innovation et de transfert technologique (Certam). Membre du pôle de compétitivité Mov'eo et de l'Institut Carnot ESP, le Certam effectue des recherches les moteurs à combustion interne et les problématiques de qualité de l'air.
Une extension de 1.200m² La livraison des nouveaux bâtiments offre au Certam
1.200m² supplémentaires, lui permettant ainsi de passer de 7 à 12 cellules d'essais (banc moteur). Parmi les cinq nouvelles cellules, deux sont déjà équipées. Une extension qui permet également d'envisager à terme des recrutements: «De 25, nos nouvelles capacités devraient nous permettre de passer à 45, en fonction des contrats. Notre stratégie est d'avoir une vision sur cinq ans» précise Frédéric Dionnet, directeur du Certam. Un projet de 17,7M€, dont 14,3M€ pour la partie immobilière financée par la Région. Les équipements (3,4M€) du projet de recherche moteurs pour la maîtrise de la qualité de l'air et la neutralisation de l'effet de serre (Romane), bénéficient d'une subvention régionale et Feder de 1,2M€ chacune et, d'un autofinancement du Certam de 892.000€. Intensifier les programmes de recherche Avec ces nouveaux moyens, le centre de recherche va intensifier ses recherches dans les domaines de la diminution de la consommation des moteurs et sur l'amélioration des carburants, renforcer les recherches sur les nouvelles motorisations et se positionner sur les nano-particules. Ainsi, le Certam travaille sur le programme «Atmo», destiné à comprendre le mécanisme de vieillissement des catalyseurs ou encore sur le programme «Oscarnox», consortium réalisé entre divers laboratoires et industriels (Renault, Université Paris VI...) dont l'objet est l'élimination des oxydes d'azote dans les moteurs diesel à «un coût acceptable». Citons aussi le programme de recherche «Maetac» en collaboration avec l'Université de Rouen, celle de Caen, ou encore l'Inserm, et dont le domaine de recherche concerne la manière dont les nano-particules entrent dans les poumons: «Un programme transdisciplinaire entre les domaines de la santé et de la technologie pour tenter de comprendre comment éviter que ces toutes petites particules sortent du moteur», explique Frédéric Dionnet.
S.C
- L'investissement
