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Pingflow lève des fonds pour recruter
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Pingflow lève des fonds pour recruter

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Née à Euratechnologies et actuellement basée à Villeneuve d'Ascq, la start-up lilloise Pingflow vient de lever 1,5 million d'euros. Une opération qui doit lui permettre de recruter et de revisiter son business model. Dirigée par Claire Jolimont, Pingflow développe des logiciels permettant de l'affichage de données en temps réel.

Claire Jolimont dirige la société Pingflow, née à Euratechnologies en 2013. La société vient de boucler une levée de fonds d'1,5 M€ pour recruter et se recentrer sur la vente de licences — Photo : Pingflow

La start-up lilloise Pingflow vient de boucler une première levée de fonds d'1,5 million d'euros. Fondée en 2013 et dirigée par Claire Jolimont, la start-up développe des logiciels dédiés au management visuel, qui permettent d'afficher des informations (indicateurs, communication interne, etc.) en temps réel auprès des équipes. Cette opération, réalisée auprès de Finorpa et Nord France Amorçage, doit notamment lui permettre de recruter massivement et de revisiter son business model.

Une quinzaine de recrutements en deux ans

Alors qu'elle s'était jusqu'à présent autofinancée, Pingflow a eu besoin de fonds pour accélérer son développement. Ces 1,5 million d'euros vont lui permettre de recruter une quinzaine de salariés, ces deux prochaines années, sur des postes de développeurs web et de commerciaux. Cela représente un doublement des effectifs actuels : Pingflow emploie 16 salariés et réalise selon Claire Jolimont un chiffre d'affaires "de plus d'un million d'euros". Pour suivre cette croissance, la jeune entreprise a pris place au début de l'année dans de nouveaux locaux, de 350 m², sur la Zone de la Pilaterie à Villeneuve d'Ascq. Pingflow était auparavant basée à Euratechnologies, où elle a été créée et incubée.

Doubler le chiffre d'affaires tous les ans

Avec ces fonds, la start-up compte aussi revoir son business model. "Nous voulons nous concentrer sur la vente de licences et ralentir sur les services. D'ici à trois ans, la majorité des revenus de l'entreprise devra provenir des licences", explique Claire Jolimont. La dirigeante entame ce virage alors que le marché du management visuel devient plus mature. "On parle de management 3.0", explique Claire Jolimont, avant d'ajouter : "Avant, nous réalisions 80 % de notre chiffre d'affaires dans l'industrie mais la demande dans le secteur tertiaire augmente fortement". À terme, Pingflow devrait même réaliser l'essentiel de son activité avec ce secteur.

"L'objectif est de doubler le chiffre d'affaires tous les ans", souligne la jeune dirigeante. Pingflow commercialise ses licences auprès de grands groupes comme Safran Toyota, des banques, etc. Dès 2018, l'entreprise compte se lancer à l'international, pour suivre ses clients actuels.

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