« Pour moi, c’était d’abord un projet de management avant d’être un projet immobilier », souligne-t-il. Il ajoute : « Souvent, les entreprises construisent leurs bureaux sans se poser de questions, puis posent un baby-foot en pensant que ça suffit… ». Le dirigeant a donc impliqué l’ensemble des collaborateurs dans la conception : « Nous avons organisé des séminaires, mené des sondages, organisé des visites de locaux… ». Le dirigeant a aussi instauré un « comité du bon goût », composé de 5 salariés, pour le choix du mobilier : « Ils m’ont aidé à faire des choix qui ne me plaisaient pas forcément à titre personnel », indique-t-il. Avec ses collaborateurs, Notre Logis a ainsi rédigé un cahier des charges sur ce qu’ils voulaient et ne voulaient pas, avant d’organiser un concours d’architecture. Celui-ci a été remporté par une société lyonnaise, qui proposait un siège passif, en ossature bois. « Cette solution nous convenait bien car, étant dans le HLM, nous voulions quelque chose d’agréable, sans être dans l’ostentatoire », note Arnaud Delannay.
Environnement
Le nouveau siège a été conçu dans une démarche environnementale, avec un système de récupération des eaux de pluie, six ruches, un potager, du compost et deux bœufs chargés de tondre la pelouse. Au total, ces locaux ont nécessité un investissement de 8 millions d'euros, mobilier compris. Et l’ambiance interne s’est améliorée : « Nos 80 salariés sont moins crispés et il y a moins d’absentéisme », se réjouit le dirigeant. Signe de cette convivialité, le bâtiment a été baptisé Bob, pour bâtiment à ossature bois. « Chez Notre Logis, on ne dit pas je vais au siège mais chez Bob ». En clin d’œil à ce nom, les bœufs ont d’ailleurs été baptisés Marley et Sleigh. « Les salariés se sont pris d’affection pour ces bœufs et certains postent des photos d’eux sur Yammer », s’amuse le dirigeant.
