Euratechnologies s’apprête à enrichir son écosystème d’un nouvel incubateur. Dédié aux fintech, assurtech et legaltech et à la cybersécurité, ce nouvel espace sera inauguré en février, au sein de Le Blan-Lafont, dans l’espace laissé libre par le récent déménagement de l’Inria.
« Après dix ans d’existence, l’écosystème d’Euratechnologies a atteint une masse critique suffisante pour que nous nous organisions en verticales. C’est ce que nous avons commencé à faire à Roubaix, avec Blanchemaille, pour le e-commerce, à Willems pour les agtech, à Saint-Quentin pour la robotique et désormais, pour les technologies innovantes liées au secteur des fintech, assurtech et legaltech et de la cybersécurité. Nous allons poursuivre cette démarche de verticalisation dans les prochains mois avec d’autres lancements, dans des domaines encore confidentiels, pour élargir les champs d’expertise en région », détaille Massimo Magnifico, le directeur des opérations d’Euratechnologies.
Une vingtaine de start-up sélectionnées
Un appel à projet est lancé pour désigner, d’ici la fin janvier, la vingtaine de porteurs de projets et de start-up de moins d’un an, qui participeront au programme. Les heureux élus pourront suivre un premier programme commun de trois mois, qui les amènera à l’élaboration d’un produit minimum viable. Les neuf mois suivants, ils bénéficieront d’un accompagnement individualisé, pour mettre au point leur stratégie de communication.
Un programme financé par de nombreux partenaires
Le programme a été élaboré avec toute une série de partenaires, qui prendront en charge l’accompagnement des porteurs de projets selon leur spécialité. Ainsi, le Crédit Agricole Nord de France encadrera les futures entreprises des fintech, la Banque Populaire du Nord, la Caisse d’Epargne Hauts de France, et Natixis Assurances, les start-up des assurtech, tandis que les jeunes pousses des legaltech bénéficieront de l’expertise, entre autres, de l’Ordre des Avocats au Barreau de Lille, de la Chambre régionale des notaires, de la Chambre régionale des Huissiers de Justice, ou de l’EDHEC Business School.
« C’est un nouveau mode de financement de l’accompagnement, qui ne sera pas pris en charge par la collectivité, mais à 100 % par des partenaires privés, qui se sont engagés pour trois ans », poursuit Massimo Magnifico. « Nous mettons ainsi les porteurs de projets innovants au contact des experts du domaine, et en même temps, d’entreprises concernées par les transformations technologiques de leur secteur. »
« C’est une initiative unique en France », souligne Julien Trucy, investment manager au sein de l’équipe encadrante d’Euratechnologies, impliqué dans le programme. « Il n’y en a pas de similaire dans les incubateurs français, qui peuvent s’organisent en verticales, mais en silo. Notre incubateur sera au sein de notre écosystème, et nous allons tout mettre en œuvre pour que se créent un maximum de synergies et de networking entre les différentes start-up, de tous les secteurs d’activité. »
Les porteurs de projets intéressés peuvent postuler sur la plateforme dédiée d’Euratechnologies.
