Délices des 7 vallées : Le pari du muffin
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Délices des 7 vallées : Le pari du muffin

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Suite à un investissement de 15 millions d'euros, le site de production de l'industriel Délice des 7 Vallées s'est agrandi et atteint 10.000 m² grâce à la construction de Tincques 2, usine jumelée à Tincques 1. Elle produira des muffins haut de gamme.

— Photo : Pixabay

Derniers ajustements pour Délices des 7 vallées, le fabricant industriel de pâtisseries et viennoiseries haut de gamme : le site de production Tincques 2, accolé à celui de Tincques 1 construit en 2010, sera complètement opérationnel le mois prochain.

Miser sur la production de muffins

L'usine Tincques 1 produit des séries de mini-beignets et de brioches (navettes et coquilles de Noël) qui portent l'entreprise agroalimentaire au titre de leader sur le marché du mini-beignet. Quant à Tincques 2, ses deux premières lignes de production (une troisième est envisagée) serviront à la fabrication de muffins. Pour l'instant, les muffins sont conçus sur le site de production historique de 2.500 m² des Délices des 7 Vallées, situés à Aubigny-en-Artois, lieu où l'entreprise a été créée en 1996. Celui-ci abritera désormais la fabrication des petites séries industrielles par le biais de trois lignes de taille modeste, comme les lignes de beignets grands formats, les tropéziennes, les mini-tropéziennes.

Un marché à conquérir

Un investissement de 15 millions d'euros a été débloqué pour agrandir le site de production de Tincques, étendu sur 22.000 m² et dont les bâtiments atteignent d'ores et déjà une superficie de 10.000 m², comme le prévoyait le projet initial suite à l'implantation de l'usine Tincques 1 en 2010. Cet investissement couvre la totalité des travaux initiés fin 2014 jusqu'à la mise en service complète de l'usine Tincques 2 en avril prochain, dotée de nouveaux équipements industriels. « Nous souhaitons devenir le leader du muffin premium ; nous fabriquons déjà des muffins, des muffins fourrés, des mini-muffins. Mais nous voulons développer une gamme de mini-muffins plus pâtissiers », informe Antoine Heunet, président des Délices des 7 vallées, entreprise familiale qu'il a reprise en 2006.

« Nous ne comptons pas entamer une guerre des prix sur ce marché, nous avons des concurrents notamment à l'étranger. Nous mettons plutôt en avant la qualité de nos produits. Pour l'ensemble de notre gamme, nous sélectionnons nos matières premières (oeufs frais, beurre, farines...), nous travaillons des fourrages plus riches en chocolat, plus riches en pistaches ou autres, des coupelles de couleurs, des décors plus généreux, des marquants comme des fruits, des morceaux de chocolat ou de caramel... Nous savons faire des produits innovants : dernièrement nous avons créé un muffin avec un biscuit Oréo déposé au-dessus du produit pour une marque de restauration rapide », précise-t-il

30 recrutements en 2016

Disposant d'un portefeuille de 200 clients, 50 % de l'activité des Délices des 7 vallées provient des grandes et moyennes surfaces, l'autre moitié étant assurée par la restauration hors foyer. Pour l'instant, 25 % des ventes se font à l'export, dans une vingtaine de pays, avec une nette présence en Europe du Sud (Italie, Espagne, Grèce), aux États-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Corée du Sud. Le fabricant industriel affiche une présence modérée en Europe du Nord, l'export pourrait constituer un levier de croissance supplémentaire dans les années à venir.

L'accroissement de la production a permis le recrutement de 92 salariés sur les trois dernières années dont 28 contrats en 2015. En 2016, une trentaine d'embauches sont prévues, principalement dans des métiers liés à la production. « Nous favorisons la promotion en interne de nos opérateurs, poursuit Antoine Heunet, et nous accordons de l'importance aux ressources humaines. Notre entreprise qui se composait d'une quarantaine de salariés en 2006 a bien grandi, elle en compte 250 aujourd'hui, c'est pourquoi nous voulons garder notre esprit originel et accompagner au mieux les changements liés à notre forte progression ».

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