Fleuron morbihannais, le groupe Rocher (16 000 salariés, 2,4 Md€ de CA) est dans la tourmente. Présent depuis soixante ans sur le secteur de la cosmétique végétale, le groupe né à La Gacilly devrait supprimer près de 300 postes en trois ans : 270 concerneraient le Morbihan, où fermerait également l’usine de Ploërmel. Ces perspectives ont été présentées dans le cadre du dispositif de gestion des emplois et des parcours professionnels (GPEC). Un accord a été conclu avec le syndicat majoritaire CFE-CGC, non signé par FO et la CFDT. Cette GPEC s’inscrit dans un contexte économique défavorable pour le groupe. L’entreprise fait face au "vieillissement" de ses canaux de vente historiques : la vente par correspondance et la vente en réunion. Dans le même temps, la fermeture des boutiques Yves Rocher en pleine crise sanitaire a aussi privé l’industriel d’un autre canal de vente majeur. Il compte 680 boutiques en France. Très présent à l’international, Rocher est historiquement présent en Russie, où il a fait le choix de rester car le marché russe pèse dans son chiffre d’affaires. En revanche, il a fermé ses boutiques en Ukraine.
