Meti : La croissance passe par l'international
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Meti : La croissance passe par l'international

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Le développement se construit à l’export pour Meti, l’éditeur de progiciels spécifiques à la GMS. L’entreprise lorientaise affiche la couleur : l’international qui génère 17 % de ses 17 M€ CA aujourd’hui passera à 30 % à court terme.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Fin 2015, Meti bouclera un programme d’investissements de 2 M€. En pleine croissance, l’éditeur de progiciels de gestion et de services pour la GMS a procédé à plusieurs extensions au sein de son siège social de Larmor-Plage. « Nos effectifs sont passés de 100 en 2009 à 230 aujourd’hui. Et nous devrions être 250 d’ici à 2016. Tout ceci s’explique par notre développement à l’international où nous décrochons de gros projets, » précise Gérard Jaffré, son dirigeant. « Le contexte économique français génère des nécessités de développement ailleurs dans le monde. »

Vents porteurs à l’est

Si l’entreprise lorientaise réalise 18 % de ses 17 M€ de CA à l’international, elle ambitionne de passer à 30 % d’ici trois à cinq ans. Interlocutrice majeure des principales enseignes de la GMS française, elle suit leurs projets en Europe de l’Est et en Europe centrale « Nous allons piloter l’ouverture d’un entrepôt de logistique pour la GMS en Ukraine sous peu. Nous sommes également dans la short-list pour un très gros contrat d’équipements de magasins en Russie », avance Gérard Jaffré, le PDG. S’appuyant sur ses bureaux russe et roumain, il confie que « les problèmes politiques dans cette zone ne perturbent pas pour l’heure les échanges commerciaux. » Sur ces marchés d’Europe de l’Est, le bureau roumain est un outil incontournable. Véritable prolongement du pôle de service lorientais, « il intervient sur les dossiers de nos clients non francophones. Au sein, de ce bureau, nous passerons de 20 à 30 personnes d’ici moins d’un an pour répondre à des besoins croissants. »

Afrique et Asie

Indicateurs au vert à l’est ,mais aussi vers le sud, notamment en Afrique. Via CFAO, une filiale de Toyota qui a initié une joint-venture avec Carrefour, des projets de centres commerciaux devraient voir le jour dans sept à huit pays africains. « Ce sont des marchés émergents et prometteurs. » Toutefois, le chef d’entreprise affiche une vigilance sur deux aspects : l’évolution de l’épidémie d’Ebola et la question de la sécurité de ses collaborateurs sur place. « Nous verrons en temps et en heure. Nous avons déjà abordé la question de la sécurité lors de projets au Kurdistan. » En 2015, le cap est déjà donné. Il s’agira de l’Asie et notamment du Vietnam, un marché qui porte beaucoup d’attentes. Comme pour les marchés d’Europe de l’Est, le dirigeant lorientais n’exclut pas d’ouvrir d’autres bureaux sur ces marchés étrangers pour être au plus près des besoins de ses clients.

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