L’Union des Entreprises - Medef Morbihan affiche sa combativité
# Réseaux d'accompagnement

L’Union des Entreprises - Medef Morbihan affiche sa combativité

S'abonner

Avoir de la visibilité : c'est ce que demande l'Union des Entreprises - Medef Morbihan. À sa tête, Alban Ragani et Philippe Guillou entendent poursuivre les actions pour que les entreprises ne revivent pas une année comme a pu l'être 2020.

"Nous allons continuer, sans relâche, à soutenir l'économie", insiste Alban Ragani UE Medef Morbihan — Photo : Ségolène Mahias

" Un reconfinement total serait un frein. " Pour l’Union des Entreprises - Medef Morbihan, le statu quo actuel n’aide pas à se projeter mais il convient de "rester positif. Laissons l’économie travailler et que le côté sanitaire ne prenne pas le dessus sur tout. Nous allons continuer, sans relâche, à soutenir l’économie. " Au moment d’aborder 2021, Alban Ragani et Philippe Guillou, président et secrétaire général du Medef 56, jettent un regard dans le rétroviseur.

70 000 mails envoyés

Lors du premier confinement, alors que "35 % de l’économie était à l’arrêt, les dirigeants avaient besoin d’informations. Nous avons envoyé 70 000 mails à nos adhérents sur cette période ", se remémorent les deux hommes. Outre l’action nationale du Medef, le syndical patronal a participé localement et continue de participer aux nombreuses réunions menées par le Préfet du Morbihan comme d’autres organisations professionnelles et services de l’État. " Ces temps d’échange sont au plus près des préoccupations. Elles ont contribué à résoudre des problématiques de terrain ", confie, amusé, Alban Ragani. Autre motif de satisfaction : "avoir écarté l’injuste responsabilité pénale qui aurait pu peser sur l’entrepreneur dans la crise sanitaire. Demain, s’il y a un cluster dans nos entreprises, c’est la fermeture immédiate. Il n’y a pas besoin de loi pour comprendre cela."

PGE sous contrôle

Saluant la mise en place des PGE pour lesquels militait l’organisation, Alban Ragani et Philippe Guillou scrutent de près les discussions autour de leurs remboursements. "Grosso modo, nos adhérents n’ont pris de PGE qu’à hauteur de 15 % de leur chiffre d’affaires quand ils pouvaient aller jusqu’à 25 %. C’est la moyenne que nous observons au niveau national. Ces dirigeants morbihannais ont bien réfléchi à leurs capacités de remboursement au moment de souscrire ces prêts" précise le président du Medef 56. Saluant la proximité des banques avec les entreprises dans ses discussions, les deux hommes n’oublient pas " les experts-comptables qui ont beaucoup agi durant cette période. Si l’économie locale est plutôt résiliente dans sa grande majorité, certains secteurs attendent une réouverture plus que des aides. "

Recrutements freinés

L’autre gros bémol concerne l’emploi. Les recrutements sont freinés par la conjoncture. " L’Union locale des entreprises a souhaité se saisir du sujet de l’apprentissage. Un appel a été lancé et entendu par les entreprises locales "qui ont bien joué le jeu. L’apprenti est un salarié de l’entreprise ", rappelle Alban Ragani. Après l’apprentissage, il entend mener le même combat pour les stages que les étudiants doivent effectuer pour valider leurs formations. Un engagement partagé avec Lorient Agglomération qui a entamé le recensement des jeunes n’ayant pas trouvé de stages. Le Medef Morbihan s’engage ensuite à diffuser ces besoins auprès des entreprises adhérentes. La volonté est de dupliquer cette action à Vannes.

France Morbihan # Réseaux d'accompagnement # Conjoncture # Ressources humaines