" Nous sommes régulièrement interrogé sur l'utilité d'un point de vue économique d'une université dans le Morbihan. La meilleure façon d'y répondre est d'avancer des éléments objectifs. C'est ce qu'apporte cette étude ", résume Jean Peeters, président de l'Université de Bretagne Sud à l'occasion de la présentation de ces données sur l'impact de l'UBS dans le Morbihan.
Établie à Vannes, Lorient et Pontivy, l'université compte 9 600 étudiants " avec une répartition assez équitable entre Vannes et Lorient ", note Thérèse Thiéry, chargée de l'enseignement supérieure au sein d'Audélor et 69 formations, 14 laboratoires de recherche, 1 356 emplois, etc. Sur ces 9 600 étudiants, 1 351 ont répondu à une enquête détaillée menée par Gilles Poupart, responsable du services études d'Audelor et ses équipes avec le concours du cabinet GECE.
En termes de données, l'UBS créé 75,3 M€ de retombées économiques dans le Morbihan. Ces 75,3 M€ de dépenses locales se composent de la manière suivante : 40,1 M€ générés par les étudiants, 32,3 M€ de salaires directement versés dans le Morbihan et 2,6 M€ dépensées par l'UBS auprès de fournisseurs locaux. L'Université va désormais analyser ses données plus en détail, voir quels seraient ses axes de progression et communiquer largement sur ces chiffres.
